C’est une grande première pour la marque Suisse X-Bionic : je vais vous présenter le test de leur toute première chaussure de trail ! Une exclusivité Run in Pyrénées
X-Bionic est une marque de qualité qui fait dans les produits techniques. Ils ont deux spécialités : les vêtements (notamment la compression, les premières couches et les produits thermiques), et les chaussettes X-Socks (trail, route, montagne). On peut dire que la qualité est au rendez-vous, et surtout la durée de vie. Les chaussettes de trail sont peut-être les meilleures du marché, et quasiment increvables. J’ai pour ma part des affaires de la marque depuis des années.
Cela étant dit, la curiosité était grande quand on m’a présenté cette nouveauté. Mais chaque test donne sa vérité, et non pas les fiches techniques du marketing (bien nécessaire, toutefois, pour nous renseigner sur la chaussure). Voyons voir ça !

TerraSkin X00/C
Découverte, premier essai
Parlons tout de suite du prix : 300 €. Je sais que ce sera un sujet pour vous, et c’est normal, mais je ne juge que la chaussure en elle-même. Bien sûr, c’est un produit qui va exclure pas mal de monde de l’achat avec un tarif si haut placé. J’apporterai comme information que le packaging contenait une paire de chaussettes TrailRun TerraSkin Expert (qui doit bien coûter dans les 30 €) ainsi qu’un sac à chaussure d’une grande taille et dont la qualité est également élevée (15/20 € à vue de nez). On se retrouve donc, d’après mon estimation, avec une paire de chaussure qui se situe plutôt autour des 250 €.
- 319 gr
- Drop 5 mm
- 31 / 26 mm
- Crampons 3,7 mm
- Testeur : 1m78 / 62 kg

La chaussure me semble imposante : c’est ce châssis, qui se remarque de suite, qui donne cette impression. Le drop de 5 mm me convient parfaitement, et si la hauteur de 31 mm paraît raisonnable, je pense qu’elle est réhaussée par la longueur des crampons. Pas tellement proche du sol.
J’ai bien compris que ce châssis est sensé participer à la stabilité et à l’adaptation du terrain. Le dessus du mesh rappelle le tissage complexe des chaussettes, qui permet à la fois d’épouser la forme du pied, et de réguler la température. La pare-pierre est bien marqué, et l’ensemble du mesh semble bien solide. La finition du col autour de la cheville est proche, souple, mais permet de l’enfiler sans problème. Les oeillets sont solides et montent suffisamment haut pour ne pas en avoir un en « bonus ». Lacets classiques, pas de rangement prévu.
Le « Speedframe » (châssis) englobe le bloc semelle et l’upper (mesh, partie haute de la chaussure), dans le but de lier les deux et stabiliser l’appui. Le pied est accueilli comme dans une siège légèrement « baquet », sans gêne, sans coutures. Le bout est légèrement relevé, mais assez peu, on ne peut pas parler de « rocker ». Ce qui est, de mon avis, une bonne chose. Il parait qu’un élément en carbone est caché à l’intérieur de la semelle, sur l’avant. La semelle Vibram rassure toujours, pour autant je ne trouve pas les crampons très imposants.
Vous remarquerez de suite le look rose – noir – blanc différencié pieds gauche et droit, y compris pour les chaussettes.
Les premières foulées :
J’ai compris rien qu’à l’aspect qu’on avait affaire à une paire pour la montagne, et ça se confirme d’entrée : le contact est un peu sec, et la semelle ne laisse pas filtrer les cailloux pointus qui passent par là. Autant le déroulé est facile, et plutôt agréable, autant le poids se fait de suis ressentir. 319 gr, c’est trop lourd pour moi, mais cela rejoint, entre 280 et 320 gr, la fourchette classique de cette gamme de produits. Certains sont même plus lourds.
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