Très heureux de retourner sur un test produit comme celui-ci, avec une chaussure qui est sortie très récemment. Ne vous inquiétez pas, elle a tout de même vu du pays, plus de 6000 m+ je dirais.
Nous voici donc sur le test de la Merrell MTL Long Sky 2 Matryx.
Une version plus pointue que la précédente avec le fameux mesh Matryx, qui a fait bougé un peu la donne.
Nous sommes sur un produit qualitatif, « MTL » voulant dire Merrell Trail Lab, donc une conception poussée comme on peut avoir du S-Lab ou du Adizero sur d’autres marques.
Quelques données sur ce test
Poids : 235 gr
Drop : 4 mm (23,5 / 19,5)
Crampons : Vibram MegaGrip 5 mm
Lacets 100 % recyclés – languette en toile 60 % recyclée
Tige Matryx associé à des fils de Kevlar
Semelle intermédiaire en mousse FloatPro
Testeur : 62 kg – pointure 44,5 – coureur tous terrains (route, trail court). Habitué aux chaussures avec de bons indices minimalistes. Plus de 30 ans de course à pied, ancien vendeur spécialisé.
Premiers pas, premières impressions
Première impression de proximité avec le sol, avec un profil plutôt bas, loin des tendances marketing aux semelles surgonflées, et surtout inutiles. Des crampons prononcés qui me donnent confiance (on verra) car ils sont aussi plutôt espacés, ce qui leur laisse la place de bien planter le sol (on verra aussi !)
Je remarque de suite l’aspect épuré et fin du col et de la languette, ainsi que la « chaussette », une petite membrane qui vient solidariser le pied à la chaussure en l’entourant. Je remarque aussi un petit élastique sur le coup de pieds qui va permettre de retenir les lacets.
Les couleurs rouge-orangées sont assez vives, un design indentifiable, mais qui fait penser comme deux gouttes d’eau à leur modèle compétition très light, la Skyfire. On pourrait d’ailleurs visuellement les confondre… Mais on verra qu’on est sur autre chose avec ce produit.
En chaussant, le pied est bien saisi, tout en laissant une place correcte pour les orteils. Le col est fin, mais la forme est « ouverte », un peu évasée. Bien qu’il y ait de petits coussins sur la longueur, qui permettent au tendon d’Achille et à la malléole de s’appuyer dessus. Le contact avec l’empeigne est ok.
Sur les premières foulées, je sens qu’il va falloir serrer comme il faut ces lacets, notamment à cause de cette forme pas tout à fait proche du pied. Premier hic : il me faudra 2-3 sorties pour caler un laçage qui intègre un passage dans le dernier oeillet. Il me faudra 1 ou 2 fois, également, refaire les lacets après des passages engagés : la matière un peu rêche des lacets (matériau recyclé) ne permet pas un serrage « coincé » optimal. Par contre, ils ne s’abîmeront pas à la première lutte contre des buissons. C’est du costaud.
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