Étienne Daguinos : les JO en rêve, sans prise de tête !

Nous avons déjà rencontré Étienne dans les Pyrénées à diverses occasions, bien que ses milieux de prédilection soient la piste, le cross et la route. D’un jeune talentueux, il est devenu un des espoirs du demi-fond et du fond tricolore. Mis en lumière récemment grâce à son chrono énorme de 1h01’39 sur son premier semi-marathon à Lille, nous avons décidé de le contacter pour de vrai, après quelques échanges sur les réseaux sociaux.

Découvrez l’interview d’Étienne Daguinos, athlète élite de l’US Talence, qui est actuellement en plein stage de 4 semaines du côté de Font-Romeu !

Salut Étienne ! Ça fait plaisir de prendre le temps d’échanger. Racontes-nous ton historique sportive. Je sais qu’on court aussi dans ta famille… Et toi, tu as toujours couru…?

Salut, j’ai 23 ans, j’habite en région bordelaise depuis tout petit. Je suis actuellement en licence 3 Comptabilité Contrôle Finance. 

Au niveau du sport, j’ai un peu touché à tout : beaucoup de tennis, du foot, basket, rugby, natation, triathlon et c’est qu’à partir de la 4eme (ou 3eme) que je me suis mis uniquement à l’athlétisme.

Comment se sont fait tes choix de compétitions ou de distances au fil des ans ? Tu avais déjà des envies particulières, des objectifs…?

Mes choix de compétitions, c’est vraiment à l’envie et au plaisir. Actuellement, je suis vraiment focus sur du 5000m pour l’été mais je vais aussi faire du 1500 (et pourquoi pas un 10 000m…😉). Après sur la route j’ai découvert le semi cet hiver, et puis il y aura toujours du cross, 10 km et 5 km bien sûr.

Demi-finale cross Anglet 2023 / Christophe Dauphin

L’objectif c’est d’atteindre le plus haut niveau français et mondial, donc ça commence dès cet été avec en tête les championnats du monde sur 5000m et les JO l’année suivante. Je progresse, je sais que ça sera dur, mais il ne faut pas se fixer de limites.

Est ce qu’il y a eu un déclic sur ton potentiel, ou un moment où tu t’es dit : « je sens que je peux faire des choses… » ?

J’ai toujours aimé courir, je gagnais les cross quand j’étais petit, donc forcément je prenais du plaisir. Au niveau du potentiel il n’y a jamais vraiment eu de déclic, j’ai une progression assez linéaire pour le moment mais c’est vrai que mon année 2022 m’a confirmé que mes ambitions n’étaient pas illogiques.

Quelles sont pour toi tes moments forts, tes plus beaux résultats jusqu’ici ?

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Côte à côte avec Amandine Ferrato, trail & coaching de vie

Voilà un portrait que nous voulions faire depuis quelques temps avec Amandine. Hyper dynamique et avec un emploi du temps bien fourni, cette traileuse de haut niveau a un parcours et une personnalité « atypiques ». Souhaitant partager son savoir faire et son vécu, elle prend en 2019 un tournant dans sa carrière sportive et professionnelle. Jusqu’à il y a un mois où elle se lance complètement dans une activité entrepreneuriale, qui pourrait grandement intéresser les traileurs et les personnes atypiques que vous êtes peut-être, comme elle. Tout en ne renonçant pas à son entraînement et aux compétitions de trail depuis la Drôme, près de Montélimar, où elle vit.

> Côte à côte Coaching avec Amandine
Amandine, on se connaît, mais peux-tu faire un tour d’horizon pour te présenter aux lecteurs qui te découvrent ?

Bonjour à tous, et bien je m’appelle Amandine Ferrato, 41 ans, j’habite près de Montélimar dans la Drôme provençale, je suis aujourd’hui coach trail (hors plan d’entraînement) et coach de vie. A côté de ça en palmarès sportif, j’ai été deux ans en équipe de France en 2017 et 2018, j’ai refusé une 3è sélection pour aller faire les Golden Trail World Series en 2019. En 2017 j’ai été vice championne du monde de trail et championne du monde par équipes, en 2018 j’ai été championne du monde de trail par équipe, et en 2019 j’ai fait top 10 du Golden Trail World Series. Comme autre bons résultats, j’ai fait 2è sur le Marathon du Mont Blanc (2016), 3è à Zegama (qui faisait partie du GTWS), et puis… une 3è place sur l’OCC après un joli combat contre Emelie Forsberg (sourires) ou Elie Gordon nous chipe la première place ! (rires)

Wikipédia

On sent les regrets encore… (rires)

Non pas du tout ! Pour moi le trail c’est un jeu, et pour moi l’idée c’est de mettre du jeu et du plaisir dans cette pratique, et évincer une forme de stress et de pression comme beaucoup s’en mettent régulièrement.

Ah tiens une course qui était assez révélatrice pour moi c’était Sierre-Zinal (3è en 2017), parce que là du coup tu viens chercher une place et un chrono, et j’avais fait un super bon chrono (3h09) ce qui me plaçait 3è française sur Zinal.

Aujourd’hui tu n’as pas arrêté, tu cours encore en compétition

Je continue d’être au contact du terrain, par contre, avec mon activité d’entrepreneur ça prend pas mal de temps, et j’ai envie de transmettre toute mon expérience et mon expertise que j’ai acquises pendant mes années de haut niveau, donc je suis moins sur le terrain. Par contre je fais encore des courses : j’ai gagné le challenge des trails de Provence cette année, donc je suis plutôt sur des formats de 25/30 bornes avec pas mal de dénivelé, et à côté je fais pas mal de VTT aussi.

Je ne suis pas sortie du milieu, mais par contre je répartie mieux mon énergie, je suis moins sur une partie élite… Puis ça me permet aussi de voir l’envers du décor, et d’être peut-être plus accessible. J’ai toujours été accessible, mais parfois certaines personnes n’osent pas t’aborder, et moi j’aime bien le contact, j’aime bien l’humain, être au contact des traileurs (ce n’est pas péjoratif) « populaires ». Parce que quand t’es en élite, tu es dans une autre sphère, une autre façon de pratiquer qui peut avoir tendance à t’éloigner de la réalité de tout un chacun.

« le haut niveau m’attire, j’ai encore envie d’y retourner, par contre je suis bien lucide sur le fait qu’avec mon entreprise ça me prend beaucoup d’énergie »
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Spirup : leur actualité et nouveautés pour 2022 !

2022 : on ne sait pas à quoi va ressembler cette année. On sort un peu du covid, une autre crise se met en place… Dans tous les cas, on ne s’arrêtera pas de courir, car c’est notre liberté et notre bien-être.

On poursuit avec notre partenaire Spirup, avec qui nous entretenons une excellente entente, mais surtout avec qui nous avons des échanges réguliers sur leur produit qu’est cette spiruline, cultivée dans les Pyrénées Atlantiques, près de Pau à Buros (64). Nous étions déjà consommateurs avant de les rencontrer, mais désormais totalement convaincu par leur spiruline cultivée en local, avec le respect du produit pour en conserver toutes ses propriétés.

Voici quelques questions que nous leur adressons pour vous faire connaître leurs projets et leur actualité pour 2022 !

Plus bas : la nouveauté 2022 ! EN LIGNE ICI

SPIRUP

Salut les garçons ! C’est quoi l’actualité de votre spiruline ? Que se passe-t-il à la ferme en ce moment, dans les bassins…?

En hiver, la spiruline ne se reproduit pas. Il ne fait pas assez chaud pour elle, vu qu’on a choisi de ne pas chauffer son environnement par souci écologique. Elle est donc présente dans les bassins mais en dormance. Les beaux jours arrivent, elle va se réveiller bientôt ! La saison des récoltes va donc reprendre sous peu.

On a profité des mois d’hiver pour faire des aménagements, pour les visites à la ferme et travailler dans de meilleures conditions. On travaille aussi beaucoup la communication, pour continuer à faire connaître la spiruline et les choix que nous avons faits pour proposer un produit de qualité qui conserve tous ses bienfaits.

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Mélody Julien : un bel avenir devant elle !

Mélody Julien est une jeune femme promise à un bel avenir. Découverte (pour ma part) il y a 5 ans sur le 10 km la Méridienne à Ibos (65), où elle passait sous les 36 min au 10 km alors qu’elle n’était que junior, la tarnaise peut désormais viser les étoiles. Et pourquoi pas en 2024, ou plus tard, les Jeux Olympiques ?

Contactée après son impressionnant 1h11’07 sur semi-marathon à Séville, on a préféré attendre et la laisser préparer son marathon. On a bien fait : 2h31’37, qualification pour les championnats d’Europe ! En tout cas, on la remercie d’avoir pris le temps de nous écrire à son retour de Séville. Une ITW où vous en saurez un peu plus sur ses performances et ses objectifs !

Bonjour Mélody, très gentil à toi de répondre à Run in Pyrénées ! Une petite présentation rapide pour les lecteurs ?

Quel âge tu as, où tu vis, quel est ton travail, et puis ton parcours sportif jusqu’à ce que tu deviennes une coureuse de haut niveau ?

Bonjour, j’ai 22 ans. J’habite à Montredon-Labessonnié (dans le Tarn). Je suis étudiante en Master MEEF 1er degré à la Faculté de l’Education de Montpellier, dans le but de devenir Professeure des Ecoles. J’ai commencé l’athlétisme en 2015 quand mon entraineur Max LESAUVAGE a créé l’Association Multisports Montredonnaise dans mon village. J’y suis allée avec mes frères et sœurs. Je m’entrainais une fois par semaine autour du barrage.

J’ai fait ma première compétition au 10 km de Castres en 2015 en 55’30. J’étais partie trop vite, j’avais marché plusieurs fois pendant la course. A la fin de la course mon entraineur m’encourageait, j’ai sprinté, il ne s’y attendait pas. Après la course, il m’a dit : « C’est bien, on peut faire de belles choses, je vais t’entrainer ». Ensuite, tout est allé très vite. En 2016, j’ai eu ma première sélection en équipe de France en Course de Montagne. Je me suis entrainée plus. Les sélections et les performances se sont enchainées. Aujourd’hui, j’ai 10 sélections en équipe de France (dont 2 en France A). J’ai eu des sélections sur 5 km, 10 km, Cross, 10 000 m et semi-marathon. J’ai un record à 32’31 au 10 km.

« C’était la première fois que je passais sous les 36 minutes. J’en garde un bon souvenir. Le parcours est rapide. En plus de faire une bonne performance, j’avais gagné un vélo. Depuis, mon entraineur m’accompagne sur les footings longs avec ce vélo. »

Je me souviens t’avoir vu courir à la Méridienne en 2017 (10 km FFA). Tu passes sous les 36 min (35’59) alors que tu n’es que junior. Tu avais impressionné ! Est-ce que pour toi, c’était comme un déclencheur en terme de performances ? Tu en gardes un bon souvenir ?

C’était la première fois que je passais sous les 36 minutes. J’en garde un bon souvenir. Le parcours est rapide. En plus de faire une bonne performance, j’avais gagné un vélo. Depuis, mon entraineur m’accompagne sur les footings longs avec ce vélo.

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Les Esclops d’Azun tournés vers une grande saison 2022

Fin 2021, le club des Esclops d’Azun, spécialiste de course en montagne, faisait un excellent bilan de l’année achevée.

Une année 2021 bien verte

Le nombre de licenciés restait stable malgré la crise Covid, avec environ 110 licenciés.

Le président soulignait l’attrait du club pour les élites, entre compétitivité et convivialité. Des coureurs comme Jan Margarit Solé (vainqueur record de la Skyrhune), Mathilde Sagnes (3è des France de Montagne et 2è des France de trail court), Killian Allaire (1er sur la Tuque, la Monna Lisa, etc…) ou Benoît Galand (2è des Gabizos, 9è en course de sélection…) se sont parfaitement intégrés dans l’effectif.

Au delà de ça, il y a eu une grande fierté de voir la formation des jeunes récompensées avec bien sûr la victoire par équipe des cadets aux France de montagne.

Et puis il y eu l’avènement (ou la confirmation ?) du talent de Loïc Robert, qui termine 7è des France de montagne et 2è espoir, ainsi que 8è sur une Skyrhune, manche des Golden Trail Series. Il remporte également un Gabizos (record de l’épreuve largement dépassé !) dont tout le monde se souviendra, avec un plateau de coureur et de coureuses digne des plus grands événements.

Derrière ces noms, ces Mathilde Sagnes omniprésente au plus haut niveau français, Nadège Servant en capitaine d’équipe performante, le collectif a superbement marché grâce à tous. Aux France de Montagne, en plus des cadets, les équipes Hommes et Femmes se revenus en bronze.

2022 : Les France de Montagne de retour à Arrens-Marsous ! (65)

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