Zegama : la folie basque ! Guillaume Beauxis et Nicolas Bouvier-Gaz racontent

Zegama est un village de 1600 habitants situé à 50 km au sud de Saint-Sébastien. Il abrite une des courses les plus folles, les plus relevées en skyrunning !

Une course difficile (42 km / 5400 m + et – réunis) et au niveau hyper dense. Kilian Jornet est déjà venu l’emporter, mais son record a été battu cette année (28 mai) par le norvégien Stian Angermund en 3h45’08. Le 2nd fut Marco De Gasperi (3h48’20) plusieurs fois champion du monde de course en montagne et le 3è Marc Lauenstein qui a remporté le Ventoux cette année.
Chez les femmes, Maïté Maiora a mis 4h34’27 (record féminin), devant Silvia Rampazzo (4h37’17) et Sheila Avilès (4h43’24).
Résultats 2017

 

Les conditions d’inscriptions sont très drastiques : 500 coureurs seulement peuvent participer, alors qu’il y a près de 10 000 demandes !

150 places sont réservées pour les invités, c’est à dire les coureurs élites, sponsorisés ou partenaires de l’épreuve.
125 places pour les coureurs les plus rapides des deux dernières éditions et qui souhaitent revenir.
225 places pour le public.

Bien sûr, vous imaginez bien qu’il y a un pré-enregistrement et un tirage au sort (fin janvier-début février), et que les « miraculeux » élus seront annoncés officiellement par la suite.

 

Quelques pyrénéens ont déjà participé comme Michel Lanne (7è en 2015), Yann Mondot (26è), Nicolas Darmaillacq 38è, Fabien Nabias (64è)…
Nicolas Bouvier-Gaz (Team New Balance) et Guillaume Beauxis (Team Hoka) ont bien voulu nous donner leur avis sur l’événement qu’ils ont aussi eu le privilège de courir.

 

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– Quand avez-vous couru Zegama, et quelle est votre résultat ?

GB : J’ai couru Zegama cette année, je fais 73è en 4h38

NBG : J’ai couru Zegama pour la première fois en 2014, sans savoir où j’allais… J’ai fait aux alentours de la 100è place. En 2016, j’étais bien placé mais j’ai abandonné car victime d’hypothermie. Cette année, ce fut un nouvel abandon…

 

– Qu’est ce qui vous a donné envie d’y venir ?

GB : C’est l’ambiance et le niveau énorme de la course qui m’a donné envie d’y aller. C’est certainement le marathon le plus relevé au monde en skyrunning. Après pour moi le parcours n’est pas très technique il y a beaucoup de portions très roulantes et le ratio kilomètre-dénivelé n’est pas énorme…

NBG : Zegama c’est une ambiance, une énorme densité, des coureurs locaux qui aiment l’adversité. C’est ça qui m’a donné envie d’y aller !

 

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– Comment avez-vous vécu et ressenti la course la course sur le terrain ?

NBG : Le vivre c’est magique, cette ambiance là de tout un peuple derrière une course, des coureurs tu le trouves nulle part ailleurs, frissons assurés !!! Cette année, je suis bien parti, les jambes étaient bonnes, j’étais dans le coup… et puis plus rien…

GB : Cette course à été difficile pour moi. J’étais bien jusqu’au 7è km aux alentours de la 30è place et d’un coup plus rien, plus de force dans les jambes ! Je me refais un peu à partir du sommet mais avec un tel niveau, difficile de beaucoup revenir. J’étais venu reconnaître la parcours auparavant et certaines portions dont la montée d’Aizkorri j’ai été plus vite à la reco !!

 

– Que pensez-vous du parcours en lui même et du niveau ?

NBG : Le parcours en lui même n’est pas fantastique, tu prends tout le deniv’ sur moins de 30 km puis tu as 12 km où il faut envoyer dans la partie finale, quelques passages techniques à mi course mais rien de méchant. Par contre le niveau est très relevé, les meilleurs mondiaux sont présents tous les ans donc c’est une course ou tu ne peux pas être à 80%, tu es souvent sur le fil alors cela implique une bonne préparation en amont, de mon côté je suis arrivé avec peu de km dans les jambes et tu le payes cash.

GB : Le parcours est joli mais loin d’être le plus beau pour moi. La partie centrale est un peu technique mais le reste est assez roulant. Le niveau est juste hallucinant.

 

– Pensez-vous y revenir ?

GB : J’aurais aimé passer au moins sous les 4h30 voir un peu mieux, approcher les 4h20… Mais pour réussir une course pleine je pense qu’il faut l’avoir couru déjà un fois ! Je pense que je reviendrai mais je ne sais pas quand !

NBG : À chaud je ne voulais plus y remettre les pieds mais maintenant je sais déjà que je reviendrai, mieux préparé.

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