Ce n’est pas la première fois qu’on teste la marque La Chaussette de France. Voir :
- le modèle Bogaloo (fine et basse, route),
- le modèle Népal (trail),
- Sierra Reflect (réfléchissante, route ou trail),
- Run Recycled (route, 60% recyclées).
Grâce à l’Agence Epic, ravis de retrouver la marque française (Troyes). Conception et fabrication en France, tant mieux ! En tout cas, et c’est ce qui nous intéresse, les produits n’ont pas présentés de défauts majeurs. Et si on vous présente le test après plusieurs utilisations, on peut dire qu’avec les modèles précédents, la durée de vie fait partie des critères positifs des chaussettes LCF.
En test donc, les modèles BLITZ et NÉPAL PRO

BLITZ
Composition : 95% polyamide, 5% élasthanne (épaisseur medium). L et R (conception anatomique pied gauche, pied droit)
Le produit est annoncé comme un modèle running ou ville. En tout cas, le look est identifié « Rock and Roll » (avec toujours le liseré bleu-blanc-rouge), l’inscription « socks, drugs and rock N’roll » sur le col et une sorte d’éclair sur le côté du pied. Comme vous pouvez le voir, c’est relativement discret et intégré à une allure plutôt « sportive » que ville sur cette paire.
Maintenant, il faut dire qu’au toucher, c’est très agréable, en douceur. Une impression qui domine sur la plupart des modèles déjà testés.
Légères, basses, et toujours un tissage très détaillé, façon nid d’abeilles sur celui-ci. Propriétés anti bactériennes.
Très facile et à enfiler, contact très agréables, ma taille (pointure 44) 43/46 s’avère bonne.

Test poussé
En pratique, le contact avec la paire de running se fait sans soucis. Le produit épouse bien la morphologie du pied, mais il n’y a pas d’effet « strapping ». L’épaisseur medium en fait une bonne partenaire pour les entraînements quotidiens.
Pour l’éprouver un peu, je l’ai mise sur une course de 12 km sur route, avec un profil varié. Vu la période, je n’ai pas pu tester sa respirabilité, mais lors de ce test grandeur nature, l’épaisseur medium était bien venue pour une légère isolation. L’aération se fait entre les alvéoles. J’ai pu noter tout de même un très très léger effilochage sur les orteils : signe de fragilité ? Utilisation pas adaptée ? Ça ne s’est pas accentué après d’autres utilisations, donc j’en conclue qu’elles sont plutôt adaptées aux sorties running classiques, plutôt que compétition.
L’effet anti-bactérien est efficace : après plusieurs sorties et lavages, pas d’odeur désagréables.
Un peu basses pour cette période hivernale : un peu de hauteur en plus, histoire de les rentrer sous le collant, serait bienvenu. Pour les footings et entraînements variés, même longs, pas de soucis ! Pour la ville : peut être un peu courtes, plutôt l’été prochain avec un bermuda si le look vous en dit.
Népal Pro
Composition : 40% polyamide, 28% coton, 28% polyester, 4% élasthanne. L et R (conception anatomique pied gauche, pied droit). Épaisseur medium.
Ce modèle correspond pour moi à la pointure 44/46. Si j’ai l’impression qu’il y a une petite marge, ça n’y paraît plus après le premier lavage. Tout comme le toucher plutôt doux se lisse un peu.
Le modèle Népal Pro monte mais sans être excessif. Aspect particulier au niveau du tendon d’Achille : le « soufflet » anti-poussière. C’est la principale différence avec le modèle Népal. On peut voir le tissage technique adapté aux contraintes du trail, avec les bandes de maintien, la zone de flexion sur le coup de pied, et les sur épaisseurs sur le talon et les orteils où les contraintes sont fortes. Action !

Test poussé
Premier constat : j’avais peur que le soufflet gêne : pas du tout. J’ai pensé qu’il pouvait servir à rien : et bien si ! Il est là pour empêcher les débris et autres de rentrer dans la chaussure : en enlevant les chaussettes, des saletés étaient bien retenues par le soufflet. Utilité approuvée.
Je l’ai utilisée sur des sorties en montagne et des dénivelés jusqu’à 1000 m+. Elle encaisse bien les descentes : je trouve l’épaisseur suffisante, et elle ne se sont pas dégradées. Là aussi, ça colle bien à l’anatomie du pied, mais il n’y a pas d’effet « strap ». Je rassure, ça ne bouge pas.
Au niveau thermo-régulation, elle isole bien, la respiration est correct en cette saison. A voir en plein été, en fonction de la chaussure utilisée : aération sans doute nécessaire sur la chaussure par plus de 20/25 degrés.
Les zones anti-frictions sont bien positionnées, et je les trouve utiles : bien sûr, talon et pointe, mais sur le coup de pied. Pas d’ampoules à signaler. La protection semble donc être au point.
A tester sur des sorties de 3, 6 ou 10h, je pense que ça tient le coup sans problèmes. La fiabilité est encore au rendez-vous.