Marathon de Valence 2023 : quand performance rime avec ambiance !

En spectateur occasionnel sur ce marathon de Valence, c’était l’occasion de se plonger dans un événement dont en entend parler de plus en plus. Qu’en était-il de ce grand rendez-vous annoncé ?

Aux quatre coins du parcours pour suivre les performances de l’élite mais aussi des chronos en dessous des 3h, j’ai pu goûter au marathon de Valence depuis le bord de la route, voyant passer l’élite, quelques légendes de notre sport, et les coureurs et coureuses que j’accueille régulièrement au micro de nos belles épreuves.

Le temps de voir un spectacle avec une quantité énorme de français et des performances de 1er choix !

VALENCIA…

Quand on accueille plus de 30 000 coureurs et le cortège de suiveurs et de spectateurs qui vont avec, forcément, il faut être organisé. Pour récupérer son dossard, rendez-vous à l’Expo Deporte et ses structures à la taille démesurée. Bâtiments immenses, structure transparente, escalators, halls aussi grands qu’un aéroport… Le point dossard, les photos devant les affiches, et le village partenaire où on remarque d’entrée les nouveaux modèles de running aux semelles perchées et molles au toucher. Des marques connues, des moins connues. Au moins, tout ça fait dégourdir les jambes après le transport. Un accès plutôt difficile avec la circulation et le monde présent.

La ville est grande, les immeubles sont hauts. Si on apprécie, on peut apprécier les structures modernes et anciennes qui se mélangent. De nombreuses allées ou parcs sont présents et c’est appréciable dans cette immensité. De nombreux commerces de tous genres, aussi. Comme dans les grandes cités, l’opulence n’est pas loin de côtoyer les logements sociaux, et la pauvreté… Et puis, pour contraster, cet ensemble magnifique de la cité des Arts et des Sciences, zone de départ et d’arrivée du marathon.

Ambiance !

Au petit matin (départ 8h15), on voit les bénévoles sécuriser les rues. Les ravitaillements s’organisent sur plusieurs centaines de mètres ! On voit beaucoup de jeunes, souvent de clubs sportifs, comme mains ouvrières.

Avant de voir passer les coureurs, les motards, sirènes hurlantes et les voitures annoncent l’approche du peloton. Direction de course et caméras sont là ! Vous avez sans doute suivi la course sur l’Equipe TV.

Très vite, les groupes musicaux sont « chauds » et mettent une énergie de dingue ! De nombreux points sonos et speakers sont placés sur le parcours.

J’avais peur de ne pouvoir aller d’un coin à un autre à cause de la sécurité ou des barrières : si on se déplace à pied et aux bons endroits, aucun soucis pour suivre les coureurs ! L’application de la course, et la carte du tracé pouvaient servir pour connaître les temps de passage et les rues empruntées.

Énormément de français présents, et certains coureurs plus encouragés que d’autres : les espagnols, bien sûr, les handisports, et la légende vivante : Kenenisa Bekele.

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Mélody Julien : un bel avenir devant elle !

Mélody Julien est une jeune femme promise à un bel avenir. Découverte (pour ma part) il y a 5 ans sur le 10 km la Méridienne à Ibos (65), où elle passait sous les 36 min au 10 km alors qu’elle n’était que junior, la tarnaise peut désormais viser les étoiles. Et pourquoi pas en 2024, ou plus tard, les Jeux Olympiques ?

Contactée après son impressionnant 1h11’07 sur semi-marathon à Séville, on a préféré attendre et la laisser préparer son marathon. On a bien fait : 2h31’37, qualification pour les championnats d’Europe ! En tout cas, on la remercie d’avoir pris le temps de nous écrire à son retour de Séville. Une ITW où vous en saurez un peu plus sur ses performances et ses objectifs !

Bonjour Mélody, très gentil à toi de répondre à Run in Pyrénées ! Une petite présentation rapide pour les lecteurs ?

Quel âge tu as, où tu vis, quel est ton travail, et puis ton parcours sportif jusqu’à ce que tu deviennes une coureuse de haut niveau ?

Bonjour, j’ai 22 ans. J’habite à Montredon-Labessonnié (dans le Tarn). Je suis étudiante en Master MEEF 1er degré à la Faculté de l’Education de Montpellier, dans le but de devenir Professeure des Ecoles. J’ai commencé l’athlétisme en 2015 quand mon entraineur Max LESAUVAGE a créé l’Association Multisports Montredonnaise dans mon village. J’y suis allée avec mes frères et sœurs. Je m’entrainais une fois par semaine autour du barrage.

J’ai fait ma première compétition au 10 km de Castres en 2015 en 55’30. J’étais partie trop vite, j’avais marché plusieurs fois pendant la course. A la fin de la course mon entraineur m’encourageait, j’ai sprinté, il ne s’y attendait pas. Après la course, il m’a dit : « C’est bien, on peut faire de belles choses, je vais t’entrainer ». Ensuite, tout est allé très vite. En 2016, j’ai eu ma première sélection en équipe de France en Course de Montagne. Je me suis entrainée plus. Les sélections et les performances se sont enchainées. Aujourd’hui, j’ai 10 sélections en équipe de France (dont 2 en France A). J’ai eu des sélections sur 5 km, 10 km, Cross, 10 000 m et semi-marathon. J’ai un record à 32’31 au 10 km.

« C’était la première fois que je passais sous les 36 minutes. J’en garde un bon souvenir. Le parcours est rapide. En plus de faire une bonne performance, j’avais gagné un vélo. Depuis, mon entraineur m’accompagne sur les footings longs avec ce vélo. »

Je me souviens t’avoir vu courir à la Méridienne en 2017 (10 km FFA). Tu passes sous les 36 min (35’59) alors que tu n’es que junior. Tu avais impressionné ! Est-ce que pour toi, c’était comme un déclencheur en terme de performances ? Tu en gardes un bon souvenir ?

C’était la première fois que je passais sous les 36 minutes. J’en garde un bon souvenir. Le parcours est rapide. En plus de faire une bonne performance, j’avais gagné un vélo. Depuis, mon entraineur m’accompagne sur les footings longs avec ce vélo.

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