Mélody Julien : un bel avenir devant elle !

Mélody Julien est une jeune femme promise à un bel avenir. Découverte (pour ma part) il y a 5 ans sur le 10 km la Méridienne à Ibos (65), où elle passait sous les 36 min au 10 km alors qu’elle n’était que junior, la tarnaise peut désormais viser les étoiles. Et pourquoi pas en 2024, ou plus tard, les Jeux Olympiques ?

Contactée après son impressionnant 1h11’07 sur semi-marathon à Séville, on a préféré attendre et la laisser préparer son marathon. On a bien fait : 2h31’37, qualification pour les championnats d’Europe ! En tout cas, on la remercie d’avoir pris le temps de nous écrire à son retour de Séville. Une ITW où vous en saurez un peu plus sur ses performances et ses objectifs !

Bonjour Mélody, très gentil à toi de répondre à Run in Pyrénées ! Une petite présentation rapide pour les lecteurs ?

Quel âge tu as, où tu vis, quel est ton travail, et puis ton parcours sportif jusqu’à ce que tu deviennes une coureuse de haut niveau ?

Bonjour, j’ai 22 ans. J’habite à Montredon-Labessonnié (dans le Tarn). Je suis étudiante en Master MEEF 1er degré à la Faculté de l’Education de Montpellier, dans le but de devenir Professeure des Ecoles. J’ai commencé l’athlétisme en 2015 quand mon entraineur Max LESAUVAGE a créé l’Association Multisports Montredonnaise dans mon village. J’y suis allée avec mes frères et sœurs. Je m’entrainais une fois par semaine autour du barrage.

J’ai fait ma première compétition au 10 km de Castres en 2015 en 55’30. J’étais partie trop vite, j’avais marché plusieurs fois pendant la course. A la fin de la course mon entraineur m’encourageait, j’ai sprinté, il ne s’y attendait pas. Après la course, il m’a dit : « C’est bien, on peut faire de belles choses, je vais t’entrainer ». Ensuite, tout est allé très vite. En 2016, j’ai eu ma première sélection en équipe de France en Course de Montagne. Je me suis entrainée plus. Les sélections et les performances se sont enchainées. Aujourd’hui, j’ai 10 sélections en équipe de France (dont 2 en France A). J’ai eu des sélections sur 5 km, 10 km, Cross, 10 000 m et semi-marathon. J’ai un record à 32’31 au 10 km.

« C’était la première fois que je passais sous les 36 minutes. J’en garde un bon souvenir. Le parcours est rapide. En plus de faire une bonne performance, j’avais gagné un vélo. Depuis, mon entraineur m’accompagne sur les footings longs avec ce vélo. »

Je me souviens t’avoir vu courir à la Méridienne en 2017 (10 km FFA). Tu passes sous les 36 min (35’59) alors que tu n’es que junior. Tu avais impressionné ! Est-ce que pour toi, c’était comme un déclencheur en terme de performances ? Tu en gardes un bon souvenir ?

C’était la première fois que je passais sous les 36 minutes. J’en garde un bon souvenir. Le parcours est rapide. En plus de faire une bonne performance, j’avais gagné un vélo. Depuis, mon entraineur m’accompagne sur les footings longs avec ce vélo.

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Temps réel, temps officiel : explications !

Quand on est sur des compétitions officielles et qualificatives, on est là pour son chrono, son record, son temps de qualification / en fonction de sa catégorie. Bref, c’est du sérieux, car on sait derrière tous les efforts consentis pour se préparer. Qui dit officiel, dit qualification et donc droit de participer ou non à un championnat de France. C’est très important, et ça peut se jouer à la seconde près ! Le règlement doit donc être bien appliqué.

Temps réel

Le chronométrage se fait désormais par puces (jetables ou non, collées au dossard). Avec les tapis au sol et les cellules, le dossard du coureur est détecté quand il passe sur la ligne de départ, et quand il franchit la ligne d’arrivée : c’est le temps réel. C’est arrondi à la seconde supérieure.

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Se fixer des buts : pour bien réussir ses compétitions et se motiver à l’entraînement

On peut réussir une compétition en se fixant des buts motivants et réalistes. A l’inverse, malgré de bons entraînements récents, on peut aussi les manquer…

C’est pourquoi il faut se préparer mentalement à la performance, en se fixant des buts réalisables, qui vont booster votre motivation. Mais il faut aussi avoir toujours des options de secours pour se « protéger », et ne pas paniquer si on passe un peu à côté pour diverses raisons. Globalement, si on fait les choses bien avec une bonne anticipation de sa course, on ne doit pas en ressortir déçu. En tout cas, il faut faire les choses pour ne pas en ressortir déçu. Quand il y a un écart entre ce que l’on produit comme performance et ce qu’on a anticipé comme résultat, c’est là que ça coince au niveau déception…!

Rassurez-vous, rien de sorcier : être réaliste, faire jouer son expérience et bien se connaître, voilà de quoi s’en sortir !

Bien réfléchir pour prendre la bonne direction…
Dès l’entraînement : savoir ce que l’on veut faire / ce que l’on peut faire

Il faut être cohérent, tout simplement. On ne peut pas se réveiller du jour au lendemain et vouloir faire moins de 30 min au 10 km dans 3 mois. Quels que soient vos objectifs, il faut d’abord savoir s’ils viennent vraiment d’une envie profonde. En général, on se projette à long terme dessus. Du coup, on a le temps de voir si c’est réalisable en terme de mise en place et d’investissement au quotidien. On a une vue sur plusieurs mois, voir plusieurs années. Si l’objectif est moindre, vous êtes prêts à faire des efforts pour le réaliser, mais si ça ne marche pas, vous savez aussi que ce n’est pas primordial et donc qu’une éventuelle déception ne sera pas elle non plus très marquante.


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Les séances de côtes : à placer dans son entraînement !

C’est dur, ça fait mal à la gueule et aux jambes, c’est épuisant, mais… c’est bon pour vous !

Il suffit juste d’aller courir pour être en bonne santé. Mais si vous voulez être plus forts et progresser, les séances de côtes sont à placer dans votre entraînement. Pas faciles, ces séances sont ultra bénéfiques si on les conduit bien.

 

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Elles ont de nombreux avantages :
  • musculation naturelle et travail de la puissance : forcément, avec la pente, vous luttez contre la gravité et il faut produire plus d’efforts pour se déplacer. Les muscles des jambes sont très sollicités : mollets, cuisses, fessiers (importants dans la propulsion et l’extension du bassin) et les bras par leur rôle moteur, de cadence.

 

  • Gain en vitesse et en économie de course : des muscles plus forts permettront de développer plus de puissance et de produire ou soutenir des vitesses plus élevées. Plus solide sur vos membres inférieurs, vos appuis s’écraseront moins (vous économisez de l’énergie) et vos fibres seront plus résistantes à la casse. Avec ce gain en économie, vous gagnez aussi en endurance.

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Courir : le plaisir dans la variété des sensations

Si vous êtes ici, c’est que pour vous, courir est une passion et un plaisir. Le plaisir simple de pratiquer cet effort, le goût pour le dépassement de soi et la performance, les sensations que cela procure… Pour de nombreuses raisons, que nous allons en partie évoquer. Mais la course à pied prend différentes formes selon les disciplines. Bien particulières de l’une à l’autre, mais toutes passionnantes et enrichissantes. Des sensations qui sont toujours nouvelles !

 

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C’est de cela que nous allons parler, pour tenter d’expliquer à chacun ce que chaque secteur ou chaque discipline a de passionnant. Peut-être cela vous donnera-t-il l’idée d’essayer quelque chose que vous ne connaissez pas et qui vous interroge ?

Ce qu’il faut ajouter, tout d’abord, c’est que même si l’entraînement croisé est nécessaire, ponctuellement ou régulièrement, être performant dans un secteur demande de ne pas trop s’éparpiller. Pour résumer, une performance sur 10 km doit se préparer spécifiquement, sur une période entière, sur une année, voir plus quand on cherche à tirer le meilleur.

 

Course sur route

P1110008La route, c’est souvent une histoire Lire la suite « Courir : le plaisir dans la variété des sensations »