Pas adepte de courir en musique, mais toujours curieux, cet AEROPEX de la marque AFTERSHOKZ est tout de même passé entre quatre oreilles.
Vous savez ici que les tests sont tout à fait neutres : il n’empêche que les retours des utilisateurs (sondés entre autre sur les réseaux sociaux) sont enthousiastes. Mais, comme toujours, on pointera les qualités, les limites, et son secteur d’utilisation pour vous renseigner au mieux !
Aftershokz est une marque américaine crée en 2011
Découverte et premiers essais
Si vous êtes habitués aux casques audios ou aux oreillettes sans fil, l’Aeropex n’est ni l’un, ni l’autre… Le design est fin, minimaliste et assez contenu, et les lignes sont sans fioritures. Pour autant, on identifie très bien le produit parmi les autres. Les couleurs grises et noires sont plus discrètes, mais le rouge convient bien pour un petit objet qu’il vaut mieux repérer pour ne pas le perdre.
Seulement 26 gr : le poids d’une paire de lunettes (comme celles-ci). L’arceau est en titane, il reste flexible mais reste, solide, il ne casse pas pour autant. Le design est ergonomique, et conviendra à toutes les « dimensions » de crâne.
Au 1er coup d’oeil, on cherche les boutons, et on se demande d’où peut bien sortir le son. Le bouton de réception des appels est à gauche sur l’oreillette, ceux pour monter et baisser le son à droite, sur le corps du produit juste avant l’oreille. Au même endroit, la micro prise de recharge.
Il fonctionne en Bluetooth avec votre smartphone, connectivité 5.0 (jusqu’à 10 m). L’appairage a été réussi simplement, et du 1er coup : il suffit d’activer votre bluetooth sur le smartphone, de faire une petite manipulation avec le casque comme indiqué sur le livret (ou sur internet), et c’est bon.
Norme IP67 ce qui signifie que vous pouvez suer ou l’utiliser sous la pluie sans soucis (pas en natation par contre). L’autonomie annoncée est de 8h !
Il se porte donc accroché à vos oreilles, l’arceau derrière la tête (vers la nuque) et l’oreillette posée à l’entrée de l’oreille (et non pas dans l’oreille). Au début, c’est assez perturbant ! On se dit que le son et l’écoute risquent d’être mal perçus. Les boutons sont petits, on les cherche un peu. Il faut clairement un petit quart d’heure en début de footing pour prendre ses repères.
Casque audio à conduction osseuse : quézako ? Quand vous écoutez de la musique, l’appareil produit une fine vibration qui va être conduite dans l’arceau. Ainsi, à travers vos pommettes jusqu’à vos oreilles internes, elle délivre le son sans boucher ni couvrir les oreilles elles-mêmes. Ainsi, vos écouteurs laissent entrer les sons extérieurs.

On allume, et on y va ! Test poussé
Le premier essai son que j’ai eu a été un appel téléphonique. Le temps de me rappeler où était le bouton pour répondre, et c’était bon. Le son est de bonne qualité, pas « électronique », légèrement effet « intérieur », comme si la personne était dans une petite pièce. Mais c’était clair. De mon côté, on ne m’a pas fait de remarque comme quoi j’étais loin, ou en haut parleur. Nul besoin de parler fort.
Si vous aviez de simples oreillettes, sur ce casque audio il faut donc poser le crochet sur les oreilles, et l’arceau doit être complètement à l’arrière. Les écouteurs posés à l’entrée de l’oreille. Étonnant !
La tenue est impeccable : ça ne bouge pas. Vous pouvez fractionner ou foncez dans une descente, R A S. Surtout, pas d’objet à remettre dans les oreilles. En plus, c’est hygiénique. Les cheveux longs : ce sera plus simple de courir avec les cheveux attachés pour ne pas s’emmêler à l’arceau.
Le son : très étonnant. Posé à l’extérieur, on se dit qu’il va falloir pousser le son pour bien entendre, et qu’il va sans doute sortir en aigu, en crachant : pas du tout. C’est bluffant : la qualité d’écoute est très bonne, on ne doit d’ailleurs pas monter le son à fond, et les basses sont très satisfaisantes pour un si petit objet. La technologie remaniée PremiumPitch™ 2.0+ offre un son stéréo plus large. Au lieu d’être agacé au bout d’un moment par une saturation de musique, ça s’écoute avec plaisir, quel que soit le type de morceau. Le fait que l’oreillette ne soit pas à l’intérieur de l’oreille y fait beaucoup à ce sujet.
Ça permet aussi d’entendre les sons extérieurs. J’ai entendu arriver une voiture par derrière moi sans soucis, et on peut être attentif aux bruits en forêts. La conduction osseuse aide : la vibration est assez fine, mais suffisante pour alerter vos sens.
Vous pouvez le portez par mauvais temps. Le chargement est simple, la tenue de la batterie à 8h est idéale, là où souvent on est entre 2h et 6h. L’heure du bilan !?

Écoutez le bilan…
Si vous étiez sur des appareils à oreillettes « classiques », et que vous essayez celui-ci, difficile de retourner en arrière. Il est léger, il ne bouge pas, il est posé juste à l’entrée de l’oreille, il n’est donc pas intrusif et c’est hygiénique.
La qualité d’écoute est très bonne pour un petit objet. Ça ne vaut pas un casque audio supra aural (qui englobe l’oreille), où on axe tout sur la qualité et la puissance de son. Mais ici, le stéréo est vraiment intéressant, les basses sont suffisamment larges, et la conduction osseuse met en alerte. Ce qui permet du coup d’être attentif sur l’environnement. C’était le danger principal de courir en musique.
J’émettrais à peine quelques réserves sur la manipulation des boutons, comme c’est un petit objet, ils sont petits, il faut prendre ses repères. A moins d’avoir des gants très fins, en hiver, ce sera compliqué. C’est un coup à prendre.
Le bluetooth 5.0 permet de poser le téléphone et d’aller faire votre gym ou d’aller sur un appareil à quelques mètres sans le transporter.
A conseilleurs aux sportifs pour sa légèreté, sa tenue et sa bonne qualité audio combinée à la conductions osseuse vraiment pratique. Notamment à ses sportifs qui ont des permanences téléphone avec le travail.
2 commentaires sur « Test casque audio Aeropex Aftershokz »