Test Veste running imperméable Concurve GTX et Casquette Gore-Tex – Gore wear

Nous avons réalisé un test récemment sur les produits Gore Wear, avec ce pantalon cyclisme particulièrement bien conçu, et le t-shirt respirant. Place désormais à deux produits à la technologie Gore-Tex, célèbre protection de la marque, avec la Veste Concurve GTX et la casquette Gore-Tex.

J’ai pu tester plusieurs fois cette marque, avec des produits différents. Ce qui revient souvent dans ces produits techniques, c’est une finition « propre » et pratique. Pas de look extravagant. On va voir ce que ça donne sur des produits qui devraient être protecteurs des intempéries hivernales. Cela dit, on a attendu longtemps le froid et la pluie près des Pyrénées.

Veste running imperméable Concurve GTX

Promesses et descriptions du produit
  • Membrane ePE GORE-TEX nouvelle génération
  • Résistance à l’eau, durable et effet coupe-vent
  • Fabriquée à partir de matières recyclées
  • Conception cinétique innovante : effet seconde peau pour une liberté de mouvement
  • Capuche réglable avec bord élastique – Col montant
  • Deux poches zippées pour les mains
  • Ourlet ajustable – Coutures soudées – Éléments réfléchissants
  • Couche externe du tissu : 100% Nylon (RECYCLÉ).
  • Poids : 201 grammes
  • Prix : 270 € (soldée 202 € selon couleur)

Voilà pour le côté factuel et les promesses techniques. Maintenant, il va falloir décortiquer ça sur l’essai terrain.

C’est vrai que le produit est léger et la matière peu épaisse pour de l’imperméable. On remarque très vite la « patte » Gorewear avec les finitions : la coupe est plutôt près du corps, le fit sur les manches est resserré, avec une partie de la bordure élastiquée, les zips (poches et veste) sont protégés par un repli de la membrane, la capuche comporte une légère bordure pour accentuer le maintien, le tour de taille est proche du corps, et dans chaque plan, des éléments réfléchissants permettent d’assurer la visibilité. Sobriété et sens du détail !

Ce qui dénote, c’est qu’en portant la veste, il n’y a pas d’effet « froid » sur des bras découverts, et malgré la protection du Gore-Tex, il y a de la souplesse et de la fluidité : la matière suit bien la morphologie.

Premiers essais

Comme je le disais, il a fallu attendre le mauvais temps, qui a tardé à arriver. La première utilisation fut en utilisation veste pluie, simple. C’est un produit pour pratiquer la course à pied mais le design sobre peut lui permettre d’être porté au quotidien. En taille S (1m78 / 62 kg) c’est la taille idéale, cependant comme la coupe est « fit », vous ne pourrez pas mettre trop d’épaisseurs dessous.

Pour trottiner, aucune gêne à déplorer, pas de bruits de frottements trop marqués. J’ai un peu chaud dedans, donc à ajuster avec la température du jour, mais l’effet coupe-vent me semble bien isoler. Quelques questions sur l’évacuation de la chaleur… Je remarque que la capuche est agréable à porter, mais avec un peu de vent, il faudra monter le col pour qu’elle tienne. En y repensant, le fit sur les manches peut gêner si on enfile avec la montre déjà au poignet. Les poches zippées, c’est toujours pratique. Il y a un léger filet à l’intérieur, le toucher est doux. La première pluie fine ne dit pas grand chose sur la protection : je ne suis pas mouillé. Je ne vois pas la pluie déperler énormément, bien qu’elle ne filtre pas. Affaire à suivre…

Test poussé
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Test Kiprun Race Ultra 2

Ces chaussures de trail sont indiquées comme des modèles pour les longues distances. Kiprun étant en train de remodeler ses gammes et ses modèles, sera-t-elle logiquement la suite des Evadict Race Ultra, une évolution des MT Cushion, ou un mix des deux ? Je n’ai pas eu ces modèles, mais j’ai pu les voir aux pieds de nombreux coureurs, notamment les MT Cushion qui ont eu un énorme succès. J’ai depuis longtemps les Evadict Race Light.

Voyons ce que donne ce modèle assez attendu, dévoilé lors de l’UTMB, mais dont les stocks sont pour l’instant vides sur Decathlon.fr…

KIPRUN RACE ULTRA 2

Découverte et description

A priori, des modèles pour l’ultra trail ne sont pas faites pour ma pratique. Je suis léger (62 kg), je fais du trail court et de la course en montagne. Je les ai essayées avec curiosité et je vais pouvoir vous donner un avis neutre, réaliste, comme toujours.

36 / 28 mm (drop 8) – 280 gr

Elles peuvent être impressionnantes au niveau visuel, mais les dimensions d’épaisseur sont bien dans la moyenne actuelle, si l’on excepte un talon un peu haut, et très proéminent à l’arrière. Cette « excroissance », je ne l’ai jamais comprise : plus un talon est loin en arrière, et épais, plus on va inciter la foulée à se réceptionner par…le talon. On sait qu’une pause talon incite plutôt à avoir un temps d’appui qui se prolonge, encore plus si la matière s’écrase. Il faut un peu de talon (et de talent) en ultra, et notamment sur des descentes, mais je trouve que c’est exagéré, et que l’on pourrait encore gagner 10 gr. On verra bien !

En tout cas, par rapport à l’aspect imposant, c’est un peu en trompe l’oeil car la base du chaussant est bien en dessous de la semelle qui semble monter à l’extérieur. C’est donc légèrement un effet « baquet ». Autour de la cheville et pour la languette, la finition est en « col » légèrement montant, pour essayer de venir fermer la chaussure sur le pied. La coque du talon offre de la souplesse, sauf une tige arrière bien dressée le long du tendon d’Achille. Pour rendre l’appui du pied confortable, deux mousses de contact côté cheville et malléole, pas très épaisses. Pas présentes sur la tige arrière.

Le serrage est en mode « quick lace », qui est une façon rapide de serrer, mais qui peut se relâcher un peu, je trouve. On verra bien pour celui-là. Les tiges en Matryx m’ont toujours convaincu par contre. Celle-ci est en Matryx Evo, plus respirante, légère et résistante.

Je trouve la semelle extérieure bien armée (crampons de 5 mm) : assez fournie mais offrant un peu d’espace entre chacun, inversés selon le sens.

Premiers essais

Pour le chaussant, le col façon « chaussettes » n’est pas compliqué à enfiler, et il ne baille pas. J’ai pourtant une cheville fine donc ça rempli sa fonction. Je suis agréablement surpris par l’assise que je trouve assez neutre : on ne cherche pas à soutenir le pied ou la voûte. Il y a de l’espace, et pour l’instant le serrage permet de bien unir la chaussure au pied. Je me rend compte qu’il y a une toute petite poche de rangement sur la languette pour ranger le mini « boîtier » du quick-lace. C’est vraiment très juste, mais ça rentre. Je me rend compte après coup qu’il y a aussi le rangement nécessaire pour le reste du lacet, le long du coup de pied : là, ce n’est pas la peine d’essayer, le cordon serré bloque le passage. Le reste est en dehors. Je le coince entre les cordons… Il y a quelque chose à revoir.

L’assise est bien en place, neutre, les orteils ont de l’espace, le talon est bien entouré. Je suis agréablement surpris par la consistance de la semelle. Elle est certes épaisse, on sent l’amorti, mais on n’écrase pas non plus la matière sous son poids. On sent la densité, ce qui donne un appui qui transmet bien l’information. Les premières foulées sont faciles et le déroulé de l’appui est plutôt fluide. Habitué au drop 4 mm, je sens néanmoins la « pente » et ce talon trop élevé pour moi. Avec la hauteur, ça peut le rendre légèrement instable si les parties planes sont pleines de trous. L’avant du pied étant plus bas, avec cette densité de semelle, c’est très agréable : j’ai de l’information, je peux pousser ou multiplier les appuis en descente ou sur des singles très variés. Je reste concentré, étant donné mes habitudes avec des chaussures fines. La hauteur peut tout de même baisser un peu la perception. A ce stade, rien à dire sur l’accroche.

Je me rends compte que cette chaussure d’ultra est dynamique, ce qui me fait oublier son poids.

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Test Kiprun Cushion 500 Premium

La Kiprun Cushion 500 Premium est un modèle de course sur route, conçue pour le confort (cushion = amorti) et les sorties en endurance. On sait que sur la marque running de Décathlon il y a toutes les gammes de chaussures, du premier prix basique jusqu’au très haut de gamme. A 90€, on est bien sûr plutôt bien placé dans ce secteur de manière générale, mais on s’attend tout de même à un produit qualitatif.

Mais, concrètement, ça vaut quoi ? La paire a été confiée à un coureur en prépa marathon (2h50) mais ce n’est pas ce produit qu’il utilise pour la compétition. On va regarder tout ça de plus près.

Kiprun Cushion 500 Premium

Découverte du produit

D’aspect, elles peuvent paraître massives. Le drop est de 8 mm (polyvalent) et stack est de 35 / 27 mm (haut). Ce n’est donc pas que visuel. Pourtant, le poids est assez bien contenu, à 272 gr. Bien contenu, pour ce type de produit. Désormais, les matières sont plus légères. Il y a quelques temps, une telle chaussure aurait pesé dans les 300 gr.

On voit que le maître mot est le confort, car les mousses de confort autour de la cheville sont bien présentes, avec une petite épaisseur. La languette, elle, est fine, thermo-formée. En général c’est pour améliorer le fit (épouse le coup de pied) et pour gagner quelques grammes.

Confort et solidité car le mesh semble avoir un tissage resserré, avec un effet visuel « molletonné ». Le bloc semelle est plutôt « imposant, et la semelle extérieure semble assez solide pour résister aux kilomètres. Note : léger effet « rocker » (avant-pied relevé) mais pas d’excès de matière (inutile) à l’arrière.

Premiers essais

Le confort à l’accueil du pied est indéniable. L’espace pour passer le pied est large, et même si le chaussant est plutôt resserré sur les flancs, les orteils peuvent bouger correctement. On se sent tenu, sécurisé. Le contact avec le produit est agréable, le travail sur le mesh est bien fini.

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Test Inov-8 TrailFly Zero

INOV-8 (prononcer « eight ») a déjà été testé plusieurs fois sur Run in Pyrénées. Chaussures de trail pour la montagne, pour les terrains gras, pour la route…

Cette fois-ci, ce sera autour de la TRAILFLY ZERO, chaussure de trail polyvalente au drop zéro, successeur du best-seller TrailFly G 270 V2.

TRAILFLY ZERO

Comme vous pouvez le voir, pas de site en français pour la marque britannique mais vous pouvez tout de même commander avec des frais de port habituels. Mais la marque est présente sur de nombreux sites de vente.

Succession et découverte

C’est donc celle qui succède à la TrailFly G270 (1 et 2), des chaussures de trail qui ont super bien marché. C’est le drop zéro accessible qu’on ne sent pas du tout en trail, et qui privilégie les sensations du terrain tout en ayant de l’accroche et un rendement très correct. Une sorte de chaussure sans points faibles.

Au niveau des données « physiques », on gagne 1 mm de hauteur pour arriver à 23 mm (sans les crampons en Graphène de 4 mm). Le poids se situe toujours autour des 270 gr, et comme la dernière fois, j’ai l’impression que c’est nettement moins. C’est une des paires où on ne « sent » pas le poids.

Plusieurs choses ont changé :

  • Le look, même si on retrouve quelques traits ressemblants. Il existe ce coloris assez « flashy » ou au contraire un sobre blanc et noir.

  • La forme du chaussant. L’anatomie du pied est toujours respectée, mais on sent moins d’espace dans la toe-box. Le mesh vient plus près du pied, il manquerait presque 1/2 taille de plus au bout, sur la même pointure. PS : il existe une version plus large (« wide »).

  • Les crampons. La surface extérieure est entièrement tapissée, même s’il existe des espaces bien sûr. Les chevrons sont variés : épais à l’avant, puis inversés pour adhérer en montée comme en descente.
  • Le bloc semelle. Chose curieuse : à l’avant, il est légèrement incurvé sur les côtés. La matière amortissante est en FlySpeed. Au toucher, elle est assez dense.

Sur les premiers chaussages, j’ai un peu peur de trouver un produit juste en taille. Je vois que le bloc talon ne monte pas haut derrière, mais il tient bien. La languette est solidaire du chaussant, et déborde un peu sur la coup de pied, c’est très bien. Le laçage est classique, il se fait bien, n’appuie pas sur le coup de pied.

Le déroulé est tout à fait naturel, comme j’aime. Pas d’écrasement, un rendement naturel. La semelle a une certaine densité, mais l’amorti est présent. C’est un produit classé pour les terrains secs et rocailleux.

Sur les premières sortie à dénivelé, je retrouve l’accroche qui est de qualité, la souplesse de chaussant sur l’avant qui permet une bonne adaptation au terrain, à la pente. Finalement, pas de soucis d’orteil qui bute contre le bord. La forme à l’avant est bien pensée.

On y va franchement !
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Test produits énergétiques Andros

La marque Andros est bien connue de tous, notamment pour ses célèbres compotes de fruits. Cette entreprise familiale est originaire du Lot (#sudouest) et cherche au mieux à préparer des produits durables, avec des ateliers au plus près des bassins fruitiers.

Du coup, on se retrouve désormais pour le test, non pas des compotes, mais des différents produits énergétiques pour le sport qui seront bien sûr très connotés fruits. Andros Sport est créé récemment, et soutient déjà un traileur très connu : Germain Grangier.

J’ai donc eu plusieurs types de produits à tester : on va essayer d’en faire un tour complet, avec une analyse qui vous laissera juge de la partie calorique, car visiblement c’est un grand débat actuel.

ANDROS SPORT

GELS
  • Gel Boost (agrumes – extraits de guarana) : ce gel (comme la plupart des produits) contient du glucose et du fructose issu des fruits. On conserve très peu de fibres des fruits (car ils ralentissent l’absorption) et comme ici on est sur du gel « boost », la prise doit être efficace. Il y a aussi un peu de guarana et de caféine pour l’effet stimulant. En situation il possède une bonne efficacité, pour un effort court agréable, à compenser avec de l’eau rapidement.

  • Gel antioxydant (cassis-betteraves) : le cassis pour son effet stimulant et antioxydant, tamponné par la betterave pour limiter l’acidité, avec de la vitamine B2 qui protège les cellules contre l’oxydation. Un peu plus de fibres pour une prise plus lente. Pour ceux qui ont peur du goût de la betterave, on ne le sent presque pas, il est bien équilibré avec le cassis. Un gel agréable.
Barres
  • Barre protéinée (pomme-abricot-poire) : la protéine est notamment apportée par les amandes. C’est une barre de 50 gr pour 14g de protéines par 100 gr, donc ça reste plutôt digeste. Mais ce n’est pas à consommer comme une barre classique. Plutôt la prendre en en-cas, ou en récup après l’effort, ça reste tout de même consistant. Vous verrez que les goûts passent bien dans l’ensemble, car on sent bien le goûts des fruits / ou des produits.
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