Pibeste Intégral : l’anniversaire des 5 éditions ! 9 mai 2026

On y est ! Voilà la 5è édition qui est sur les rails. Le train est passé vite, mais on a profité de chaque étape du voyage. On retient des batailles féroces, des vainqueurs magnifiques, une difficulté que tout le monde apprécie autant qu’elle peut la redouter… Allez, ouvrons une nouvelle page de cette histoire !

INSCRIPTIONS OUVERTES ! A 12h, le 17/12/25

Le Pibeste, c’est ce sommet à 1349 m d’altitude que vous voyez d’assez loin depuis le 64 et le 65 (avec l’ancien bâtiment du téléphérique et l’antenne), et qui forme avec tout le massif comme une chaîne étendue. Situé entre Lourdes au Nord et Argelès-Gazost au sud, c’est un terrain très apprécié des traileurs car il est assez proche de la plaine, offre un dénivelé intéressant et un terrain de jeu assez étendu et varié. En haut, la vue sur la chaîne y est superbe !

Ce massif abrite une réserve naturelle régionale, « Pibeste-Aoulhet », où de nombreuses espèces animales et végétales y sont protégées, comme le mouflon, symbole sur le logo, associé au hibou ou « gahus », symbole du club.

ÉDITION 2024

La première s’est jouée au sprint, la 3è a faillit en être de même ! Et sur la 4è, on a douté jusqu’au bout mais c’est bien Loïc Robert qui l’a remporté en 2h21’15, ainsi qu’Elise Guillot en 2h52’38. 1 à 2 min avec les seconds. Ça bastonne !

Les références appartiennent à toujours à Pierre Comet sur l’Intégrale des Mouflons (2h20’31) et Aurélie Paul-Grangé (2h47’27). Sur le Balcon des Gahus, Quentin Sentucq positionne la marque à (52’38) et Mylène Da Costa Reis la détient désormais en 1h03’54.

On garde ces repères, les tracés qui n’ont pas bronché depuis la première fois, et on vous attend pour les mettre à mal !

PROGRAMME

TOUTE LA MATINÉE : Marché des producteurs locaux au centre ville

11h00 : Retrait des dossards

13h30 : Départ INTEGRALE DES MOUFLONS

14h00 : Départ BALCONS DES GAHUS

14h10 : Départ du DÉFI DE LA DAUNA [ NOUVEAU ]

14h55 : Arrivée des premiers coureurs (12 km)

Lire la suite « Pibeste Intégral : l’anniversaire des 5 éditions ! 9 mai 2026 »

Trails du Hautacam : le RDV est pris pour le 30 mai 2026 !

Les inscriptions ont ouvert ce matin lundi 1er décembre à 9h, et ce soir… les courses sont déjà complètes ! (seulement 30 à 40 places sur le 70).

A la communication et à l’organisation, on s’interroge sur le succès, sans aucun doute mérité pour cette épreuve, mais de là à se bousculer pour prendre un dossard le premier jour… L’an dernier, 5 jours après, il y avait déjà un beau succès, avec 1/3 de remplissage. Mais que se passe-t-il en 2026 ?…

C’est un questionnement légitime quand on sait la simplicité globale de l’organisation, qui n’appuie pas sur le marketing. On se sert peu des réseaux sociaux. Ici, les gens sont authentiques, ce sont un peu « leurs montagnes ». Alors, que viennent chercher les coureurs : cette authenticité ? Cette rudesse ? Le challenge ? La beauté des paysages…?

⇒ INSCRIPTIONS 30 MAI 2026 ⇐

Hautacam

PRÉSENTATION

Orage, ô désespoir ! Ça, c’était pour l’édition 2023… Un orage dantesque qui est passé au dessus des coureurs pendant la course (notamment le 62 km) et qui a dû contraindre l’organisation à récupérer les coureurs du long. Ceux qui étaient présents s’en souviendront…

Pour 2024, de bien meilleures conditions pour tout le monde ! Cependant, un taux d’abandon important sur le 65 km, long, pentu, technique.

En 2025, une météo parfaite, chaude même. Il valait mieux que les conditions soient bonnes, avec ce nouveau 70 km. L’organisation, avec à sa tête Didier Nogué (gendarme de haute montagne) a trouvé un parcours qui s’adresse aux coureurs de montagne, qui aiment l’altitude, les terrains techniques et bruts.

Nous n’aurons cesse de prévenir les coureurs qui peuvent négliger les tracés montagnards !

Le secteur

Beaucens, au pied du massif du Hautacam, est un petit village dans la vallée d’Argelès-Gazost. L’association La Ronde des Bualas organise ce trail depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, l’événement connaît un fort succès grâce aux bénévoles et leur accueil, au bouche à oreille qui évente la beauté de ces sites parcourus, ainsi qu’à l’aide de la communication dont nous prenons part.

Cette montagne, comme toutes les autres, est le théâtre des plus beaux souvenirs, comme potentiellement des pires. Elle se respecte. Et pour peu que l’on souhaite la découvrir ou la parcourir, c’est un véritable régal. Elle est dure, sauvage, préservée, et les points de vue qu’elle propose sont parmi les plus beaux dans les Hautes-Pyrénées, si ce n’est plus. Les ruisseaux, les lacs, les sommets qui se découvrent… c’est splendide ! Depuis le sommet du Hautacam, on peut apercevoir le pic du midi d’Ossau au loin, on voit la brèche de Roland, le Vignemale, le Pic du Midi… Un petit coin de paradis.

Le tracé est constitué de montées raides, de singles, de crêtes, quelques descentes joueuses et inégales qui font mal aux jambes, de la sente étroite de brebis, des parties roulantes aussi… Un charme montagnard avec lac, ruisseau, troupeaux et vues tout autour par beau temps.

Le trail s’est ouvert au plus grand nombre et on vient de toute la France pour y participer : ne négligez surtout pas la difficulté des tracés et du dénivelé. La montagne se respecte, vos capacités aussi.

PROGRAMME
5h : départ du 70 km / 4700 m+ | NOUVEAU …. et encore plus dur…
Lire la suite « Trails du Hautacam : le RDV est pris pour le 30 mai 2026 ! »

Test Veste running imperméable Concurve GTX et Casquette Gore-Tex – Gore wear

Nous avons réalisé un test récemment sur les produits Gore Wear, avec ce pantalon cyclisme particulièrement bien conçu, et le t-shirt respirant. Place désormais à deux produits à la technologie Gore-Tex, célèbre protection de la marque, avec la Veste Concurve GTX et la casquette Gore-Tex.

J’ai pu tester plusieurs fois cette marque, avec des produits différents. Ce qui revient souvent dans ces produits techniques, c’est une finition « propre » et pratique. Pas de look extravagant. On va voir ce que ça donne sur des produits qui devraient être protecteurs des intempéries hivernales. Cela dit, on a attendu longtemps le froid et la pluie près des Pyrénées.

Veste running imperméable Concurve GTX

Promesses et descriptions du produit
  • Membrane ePE GORE-TEX nouvelle génération
  • Résistance à l’eau, durable et effet coupe-vent
  • Fabriquée à partir de matières recyclées
  • Conception cinétique innovante : effet seconde peau pour une liberté de mouvement
  • Capuche réglable avec bord élastique – Col montant
  • Deux poches zippées pour les mains
  • Ourlet ajustable – Coutures soudées – Éléments réfléchissants
  • Couche externe du tissu : 100% Nylon (RECYCLÉ).
  • Poids : 201 grammes
  • Prix : 270 € (soldée 202 € selon couleur)

Voilà pour le côté factuel et les promesses techniques. Maintenant, il va falloir décortiquer ça sur l’essai terrain.

C’est vrai que le produit est léger et la matière peu épaisse pour de l’imperméable. On remarque très vite la « patte » Gorewear avec les finitions : la coupe est plutôt près du corps, le fit sur les manches est resserré, avec une partie de la bordure élastiquée, les zips (poches et veste) sont protégés par un repli de la membrane, la capuche comporte une légère bordure pour accentuer le maintien, le tour de taille est proche du corps, et dans chaque plan, des éléments réfléchissants permettent d’assurer la visibilité. Sobriété et sens du détail !

Ce qui dénote, c’est qu’en portant la veste, il n’y a pas d’effet « froid » sur des bras découverts, et malgré la protection du Gore-Tex, il y a de la souplesse et de la fluidité : la matière suit bien la morphologie.

Premiers essais

Comme je le disais, il a fallu attendre le mauvais temps, qui a tardé à arriver. La première utilisation fut en utilisation veste pluie, simple. C’est un produit pour pratiquer la course à pied mais le design sobre peut lui permettre d’être porté au quotidien. En taille S (1m78 / 62 kg) c’est la taille idéale, cependant comme la coupe est « fit », vous ne pourrez pas mettre trop d’épaisseurs dessous.

Pour trottiner, aucune gêne à déplorer, pas de bruits de frottements trop marqués. J’ai un peu chaud dedans, donc à ajuster avec la température du jour, mais l’effet coupe-vent me semble bien isoler. Quelques questions sur l’évacuation de la chaleur… Je remarque que la capuche est agréable à porter, mais avec un peu de vent, il faudra monter le col pour qu’elle tienne. En y repensant, le fit sur les manches peut gêner si on enfile avec la montre déjà au poignet. Les poches zippées, c’est toujours pratique. Il y a un léger filet à l’intérieur, le toucher est doux. La première pluie fine ne dit pas grand chose sur la protection : je ne suis pas mouillé. Je ne vois pas la pluie déperler énormément, bien qu’elle ne filtre pas. Affaire à suivre…

Test poussé
Lire la suite « Test Veste running imperméable Concurve GTX et Casquette Gore-Tex – Gore wear »

Test collant Kiprun Run Compress 900 RHEON

Aujourd’hui on vous propose à nouveau un test Kiprun (marque running du groupe Décathlon), avec le >

collant KIPRUN Run Compress 900 Rheon

Comme vous l’avez noté, c’est un collant de compression, où il y a notamment cette technologie « RHEON ». C’est un matériau conçu dans une entreprise londonienne spécialisée dans les matériaux nouvelle génération pour le mouvement, la protection, et la performance.

Les promesses du produit : maintien et réduction de la fatigue musculaire. « RHEON » est un polymère réactif qui s’adapte en temps réel aux mouvements. Grosso modo, il serait en capacité d’absorber l’énergie et de protéger.

Composition principale : polyamide (65%) et élasthanne (35%), avec du polyester pour la poche.

Comme d’habitude, un test avec les faits et une prise de recul.

Découverte du produit, premiers essais

Les produits de compression n’ont pas forcément été validés scientifiquement par la science, mais tant qu’ils améliorent le confort et le ressenti, c’est déjà un grand plus. J’ai eu des cuissards ou des 3/4 de compression, mais pas de collants.

Première remarque : ça taille petit ! Il vous faut sans doute une taille au dessus. Déjà, et je l’ai remarqué avec une autre marque de Décathlon, on ne peut plus se fier au S, M, L que l’on a l’habitude d’avoir. Ici, pour 1m78 et 62 kg, il me faudra du M. Et pourtant, je suis plutôt fin des jambes. Pensez-y !

Au toucher, la matière est plutôt agréable et le tissu semble de qualité, et solide. On voit très bien ces éléments « RHEON » qui semblent thermo-collés. Il y a différents types et tailles de poche tout autour de la taille. Cordon de serrage, zip aux chevilles, le produit semble bien conçu.

1er essayage : à la bonne taille, le collant n’est pas si difficile à enfiler que ça. C’est quand même un produit de compression qui nécessite un peu de manipulation. Si vous n’êtes pas habitués, la coupe est très, très ajustée, de le cheville jusqu’au bassin. Question esthétique, pas de soucis, ça ne fait aucune vilaine forme aux jambes ou à l’entrejambes. Mais vous êtes contenus. Il y a un effet « gainant » sur l’ensemble des muscles fessiers, quadriceps, etc). Au premier abord, le contact avec le produit semble ok.

1er footing : il a fallu attendre qu’il fasse vraiment froid pour le mettre. Et le froid a tardé à arriver ! Bref, en dessous de 8/10°C, pas la peine. Pas mal d’inconfort pendant ces premières foulées : il a fallu que je m’arrête plusieurs fois pour ré-ajuster sur mes jambes et à la taille. En effet, je pense que vous ne trouverez pas votre aisance idéale sur le premier jet. Sur les jambes, ça tient en place, et si ce n’est pas ajusté correctement dessus, ça reste mal ajusté : donc, j’ai tiré le collant pour le remonter. A deux ou trois reprises, le temps de le mettre comme il faut. A allure faible, rien de particulier à dire sur la mobilité. Les gestes sont de faible amplitude. Il va falloir tester les fonctions à exploiter !

Essais poussés
Lire la suite « Test collant Kiprun Run Compress 900 RHEON »

Test Inov-8 TrailFly Zero

INOV-8 (prononcer « eight ») a déjà été testé plusieurs fois sur Run in Pyrénées. Chaussures de trail pour la montagne, pour les terrains gras, pour la route…

Cette fois-ci, ce sera autour de la TRAILFLY ZERO, chaussure de trail polyvalente au drop zéro, successeur du best-seller TrailFly G 270 V2.

TRAILFLY ZERO

Comme vous pouvez le voir, pas de site en français pour la marque britannique mais vous pouvez tout de même commander avec des frais de port habituels. Mais la marque est présente sur de nombreux sites de vente.

Succession et découverte

C’est donc celle qui succède à la TrailFly G270 (1 et 2), des chaussures de trail qui ont super bien marché. C’est le drop zéro accessible qu’on ne sent pas du tout en trail, et qui privilégie les sensations du terrain tout en ayant de l’accroche et un rendement très correct. Une sorte de chaussure sans points faibles.

Au niveau des données « physiques », on gagne 1 mm de hauteur pour arriver à 23 mm (sans les crampons en Graphène de 4 mm). Le poids se situe toujours autour des 270 gr, et comme la dernière fois, j’ai l’impression que c’est nettement moins. C’est une des paires où on ne « sent » pas le poids.

Plusieurs choses ont changé :

  • Le look, même si on retrouve quelques traits ressemblants. Il existe ce coloris assez « flashy » ou au contraire un sobre blanc et noir.

  • La forme du chaussant. L’anatomie du pied est toujours respectée, mais on sent moins d’espace dans la toe-box. Le mesh vient plus près du pied, il manquerait presque 1/2 taille de plus au bout, sur la même pointure. PS : il existe une version plus large (« wide »).

  • Les crampons. La surface extérieure est entièrement tapissée, même s’il existe des espaces bien sûr. Les chevrons sont variés : épais à l’avant, puis inversés pour adhérer en montée comme en descente.
  • Le bloc semelle. Chose curieuse : à l’avant, il est légèrement incurvé sur les côtés. La matière amortissante est en FlySpeed. Au toucher, elle est assez dense.

Sur les premiers chaussages, j’ai un peu peur de trouver un produit juste en taille. Je vois que le bloc talon ne monte pas haut derrière, mais il tient bien. La languette est solidaire du chaussant, et déborde un peu sur la coup de pied, c’est très bien. Le laçage est classique, il se fait bien, n’appuie pas sur le coup de pied.

Le déroulé est tout à fait naturel, comme j’aime. Pas d’écrasement, un rendement naturel. La semelle a une certaine densité, mais l’amorti est présent. C’est un produit classé pour les terrains secs et rocailleux.

Sur les premières sortie à dénivelé, je retrouve l’accroche qui est de qualité, la souplesse de chaussant sur l’avant qui permet une bonne adaptation au terrain, à la pente. Finalement, pas de soucis d’orteil qui bute contre le bord. La forme à l’avant est bien pensée.

On y va franchement !
Lire la suite « Test Inov-8 TrailFly Zero »