Le sport en général est dans le dur. Et la course à pied avec. Les événements sont limités, les protocoles dans les manifestations sont sévères (et décourageants), les salles de sports ferment, les clubs perdent les licenciés et sont fragilisés.
Les choix politiques face au virus sont tels, que le sport, qui pourrait être le premier rempart face à la maladie, est relégué en seconde ou troisième division. Le ministère est faiblement considéré. Il y a plus de 30% de pertes de licenciés dans certains clubs. On apprend aussi que les enfants ont perdu 25% de leurs capacités physiques en 40 ans. Les championnats de France d’athlétisme cadets-juniors (qui auraient du avoir lieu dans l’Essonne, où le virus circule activement selon le gouvernement) sont annulés… Malgré le protocole strict appliqué, et avec un des publics les moins à risques.

Le sport est l’activité qui par essence combat le stress (responsable du déclenchement de nombreuses maladies), renforce le corps et son système immunitaire, permet donc de lutter contre les maladies et les faiblesses, sociabilise même les plus désœuvrés, soulage le système de santé et fait travailler tous les corps de métier. Les mesures actuelles prennent le chemin inverse.
Il est nécessaire que les mesures d’hygiènes soient prises et surtout apprises par la population, de façon à limiter la propagation des virus et autres maladies. Que ça rentre dans les habitudes et que ce soit encré. Mais aujourd’hui, on va priver les jeunes de contact social et de sport, ce qui les construiront pour des années. L’impact négatif du virus ira bien au-delà de ce que l’on essaie d’empêcher. Et ce pour des années. C’est un choix de société auquel tout le monde a son avis à donner. Parmi les plus grands sportifs et les plus grands spécialistes du milieu de la santé ont aujourd’hui revendiqués l’accès au sport et dénoncent les mesures gouvernementales « disproportionnés ».
L’homme vit et survit grâce au mouvement, il véhicule parmi les plus belles valeurs grâce au sport et se construit aussi avec lui. Souhaitons que ce virus puisse s’en aller rapidement et que tous ceux qui s’expriment aujourd’hui soient entendus.
Mathieu