Test Inov-8 TrailFly Zero

INOV-8 (prononcer « eight ») a déjà été testé plusieurs fois sur Run in Pyrénées. Chaussures de trail pour la montagne, pour les terrains gras, pour la route…

Cette fois-ci, ce sera autour de la TRAILFLY ZERO, chaussure de trail polyvalente au drop zéro, successeur du best-seller TrailFly G 270 V2.

TRAILFLY ZERO

Comme vous pouvez le voir, pas de site en français pour la marque britannique mais vous pouvez tout de même commander avec des frais de port habituels. Mais la marque est présente sur de nombreux sites de vente.

Succession et découverte

C’est donc celle qui succède à la TrailFly G270 (1 et 2), des chaussures de trail qui ont super bien marché. C’est le drop zéro accessible qu’on ne sent pas du tout en trail, et qui privilégie les sensations du terrain tout en ayant de l’accroche et un rendement très correct. Une sorte de chaussure sans points faibles.

Au niveau des données « physiques », on gagne 1 mm de hauteur pour arriver à 23 mm (sans les crampons en Graphène de 4 mm). Le poids se situe toujours autour des 270 gr, et comme la dernière fois, j’ai l’impression que c’est nettement moins. C’est une des paires où on ne « sent » pas le poids.

Plusieurs choses ont changé :

  • Le look, même si on retrouve quelques traits ressemblants. Il existe ce coloris assez « flashy » ou au contraire un sobre blanc et noir.

  • La forme du chaussant. L’anatomie du pied est toujours respectée, mais on sent moins d’espace dans la toe-box. Le mesh vient plus près du pied, il manquerait presque 1/2 taille de plus au bout, sur la même pointure. PS : il existe une version plus large (« wide »).

  • Les crampons. La surface extérieure est entièrement tapissée, même s’il existe des espaces bien sûr. Les chevrons sont variés : épais à l’avant, puis inversés pour adhérer en montée comme en descente.
  • Le bloc semelle. Chose curieuse : à l’avant, il est légèrement incurvé sur les côtés. La matière amortissante est en FlySpeed. Au toucher, elle est assez dense.

Sur les premiers chaussages, j’ai un peu peur de trouver un produit juste en taille. Je vois que le bloc talon ne monte pas haut derrière, mais il tient bien. La languette est solidaire du chaussant, et déborde un peu sur la coup de pied, c’est très bien. Le laçage est classique, il se fait bien, n’appuie pas sur le coup de pied.

Le déroulé est tout à fait naturel, comme j’aime. Pas d’écrasement, un rendement naturel. La semelle a une certaine densité, mais l’amorti est présent. C’est un produit classé pour les terrains secs et rocailleux.

Sur les premières sortie à dénivelé, je retrouve l’accroche qui est de qualité, la souplesse de chaussant sur l’avant qui permet une bonne adaptation au terrain, à la pente. Finalement, pas de soucis d’orteil qui bute contre le bord. La forme à l’avant est bien pensée.

On y va franchement !
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Le GRP : un événement majeur – 18è édition

Le GRP 2025 a encore été l’objectif majeur de toute une année pour de nombreux coureurs. L’événement stimule la motivation de le famille ou de la bande d’amis entière, mais aussi tous ceux qui travaillent dans et autour l’organisation. Saluons tout de suite les 900 bénévoles qui ont été plébiscité par les coureurs lors de leurs passages au micro des speakers.

Depuis 2024, l’événement intègre les World Trail Majors, circuit des grands et beaux événements trails qui préservent autant que possible leur ADN. Cette année sur le Grand Raid des Pyrénées, un peu plus de lumière, de suivi photos et vidéos, d’athlètes de nombreuses nations. Mais toujours les acteurs locaux et nombres d’athlètes pyrénéens à la fête !

Le nouveau Bastan, la Géla et le Moudang le premier jour

La météo a été globalement très bonne en termes de température sur ce week-end GRP, bien que le premier jour fut humide (pluie ou brouillard) et quelque peu réfrigérant par moments.

Le nouveau Bastan (52 km / 3000 m+), sorte de Tour du Néouvielle élargi avec des passages plus rudes, revient à Nicolas Abbal, le béarnais du Team Wise. En tête dès le Merlans, il a fallu l’expérience du coureur pour arriver en 6h03, devant Hugues Du Pontavice (Tocats del Cims) en 6h07 et Kévin Jan (6h08).

Une très belle densité chez les femmes avec tout d’abord un duo (Aurélie Grangé-Paul et Mylène Da Costa Reis) qui tournera à l’avantage d’Aurélie. Vainqueur de nombreux trails pyrénéens, top 4 sur la SaintéLyon ou aux France de trail (on s’arrêtera là), elle boucle le Bastan en 7h13 devant Mylène (7h39) qui a gagné les 3 derniers tour du Néouvielle, et à peu près tous les grands trail de la chaîne, avec un chrono sur marathon de 2h46… Estelle Migné en 7h54.

On peut regretter que la Géla et le Moudang terminent leur course là-haut (Piau) mais bien obligé pour courir dans ce secteur qui dépasse la frontière près d’Aragnouet.

Victoire d’Elise Guillot qui comme les précédentes citées, possède une grande expérience, et de grandes victoires (la dernière en date était le Pibeste Intégral). 5h54 pour arriver devant Marie Pierson (6h03) et Mélanie Keranlfec’h (6h08) qu’on a découvert au Gabizos.

Ben Burgess l’australien remporte la course chez les messieurs en 4h45, devant Pierre Ouvret (4h54) et Victor Maes (5h02).

Pierre le Tortorrec et Sébastien Lombard sont arrivés main dans la main sur le Tour du Moudang, en 7h07, devant Guillaume Palasset en 7h10, ou encore Julien Jorro en 7h15.

Mélanie Lousplaas, déjà vainqueur du Tour des Lacs 80 km, s’adjuge cette fois-ci le Moudang en 8h41, et rentre dans la catégorie de ceux qui ont plusieurs victoire au GRP. Justine Landais et Florence Charlot en 9h00 et 9h18.

Le Tour des Cirques avant minuit

Du mouvement et des émotions sur ce Tour des Cirques de presque 127 km. Le dynamique Robin Thomas, speaker du GRP depuis 10 ans, s’est offert un bel « anniversaire » en courant un peu devant, fêté par les siens, puis par le public à l’arrivée où il donnera dans la foulée le départ du 80 km prêt à s’élancer. Une 28è place pour lui tout de même.

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Test produits énergétiques Andros

La marque Andros est bien connue de tous, notamment pour ses célèbres compotes de fruits. Cette entreprise familiale est originaire du Lot (#sudouest) et cherche au mieux à préparer des produits durables, avec des ateliers au plus près des bassins fruitiers.

Du coup, on se retrouve désormais pour le test, non pas des compotes, mais des différents produits énergétiques pour le sport qui seront bien sûr très connotés fruits. Andros Sport est créé récemment, et soutient déjà un traileur très connu : Germain Grangier.

J’ai donc eu plusieurs types de produits à tester : on va essayer d’en faire un tour complet, avec une analyse qui vous laissera juge de la partie calorique, car visiblement c’est un grand débat actuel.

ANDROS SPORT

GELS
  • Gel Boost (agrumes – extraits de guarana) : ce gel (comme la plupart des produits) contient du glucose et du fructose issu des fruits. On conserve très peu de fibres des fruits (car ils ralentissent l’absorption) et comme ici on est sur du gel « boost », la prise doit être efficace. Il y a aussi un peu de guarana et de caféine pour l’effet stimulant. En situation il possède une bonne efficacité, pour un effort court agréable, à compenser avec de l’eau rapidement.

  • Gel antioxydant (cassis-betteraves) : le cassis pour son effet stimulant et antioxydant, tamponné par la betterave pour limiter l’acidité, avec de la vitamine B2 qui protège les cellules contre l’oxydation. Un peu plus de fibres pour une prise plus lente. Pour ceux qui ont peur du goût de la betterave, on ne le sent presque pas, il est bien équilibré avec le cassis. Un gel agréable.
Barres
  • Barre protéinée (pomme-abricot-poire) : la protéine est notamment apportée par les amandes. C’est une barre de 50 gr pour 14g de protéines par 100 gr, donc ça reste plutôt digeste. Mais ce n’est pas à consommer comme une barre classique. Plutôt la prendre en en-cas, ou en récup après l’effort, ça reste tout de même consistant. Vous verrez que les goûts passent bien dans l’ensemble, car on sent bien le goûts des fruits / ou des produits.
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Test chaussettes de compression Flytex V2

Flytex est une marque française toute récente, crée en 2022, spécialiste notamment du maintien musculaire et articulaire ainsi que de la compression.

Ils comptent dans leurs rangs des sportifs dans le foot, cyclisme, dans le trail bien sûr avec par exemple Jean-Philippe Tschumi.

Notre test va se porter sur les chaussettes de compression Flytex V2.

A savoir qu’ils ont des maintiens pour genoux et chevilles qui pourront intéresser les coureurs à pieds (et notamment traileurs), de la compression sur un cuissard, collant, short, pour mollets, ainsi que quelques choix en accessoires.

Chaussettes de compression Flytex V2

Découverte

En déballant le produit, on remarque très vite au toucher et au tissage le travail sur cette chaussette et ce qui nous fait penser à de la durabilité. Le dessin extérieur est tout simplement celui du tissage. On voit bien les zones qui suivent dès le tendon d’Achille, le mollet, les muscles stabilisateurs et du péroné.

On sent à la fois l’élasticité et la tension de la compression, avec un mesh assez dense (d’où l’impression sur la durabilité).

L’enfilage demande un petit effort mais, dans le cas contraire, il aurait été trop lâche. Une fois à l’intérieur, on sent bien sûr la compression, sans trop remarquer la précision des zones ciblées.

Au final, un bon ressenti. Maintenant, il tarderait presque d’avoir des courbatures pour constater…

In situ
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Test soutien-gorge sport Anita Dynamix Star

La marque Anita (since 1886) est reconnue par les sportives comme une des meilleures. Ce n’est pas la première fois que nous avons cette marque en test (ICI et ICI), et les coureuses valident toujours.

Même si ce sont des produits techniques et plus chers, la comparaison avec des brassières de sport classiques n’existe pas. Pour les compétitions ou les pratiques plus « extrêmes » que des footings, les brassières Anita ont bien sûr plus d’atouts.

ANITA DYNAMIX STAR

Voici donc le test sur ce soutien-gorge de sport confié à Justine, pratiquante de trail et de course en montagne à un niveau national.

Découverte du produit

On est sur un soutien-gorge de sport assez couvrant au niveau de la poitrine, mais dont la particularité est un dos nageur. Un « X » découvre totalement les omoplates. La géométrie laisse le dos particulièrement libre de mouvement.

Ce système de bretelles développé par Anita permet un habillage et déshabillage facilité  »Easy On & Off » associé à cette large ouverture dans le dos, avec des bretelles positionnées sur le milieu des épaules et réglables sur l’avant.

Composition

  • 45% Polyester
  • 35% Polyamide
  • 10% Élasthanne
  • 10% Polyuréthane
  • (Lavage avec programme délicat à 40°)

Justine : « Voici l’avis d’une coureuse à pied qui a eu de nombreuses fois des brûlures avec des brassières (au niveau du cou, sous la poitrine). C’est comme une brassière qui a une forme semblable à celle d’un soutien-gorge mais adapté pour le sport. Pour l’enfiler, il est nécessaire de la passer par la tête et au dos deux bretelles se croisent pour maintenir le poids. Pour la fermer, il s’agit d’agrafes comme dans les soutiens-gorges classiques qui permettent de serrer au niveau du tour de taille. Il y a donc double maintien.

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