Test chaussettes de compression Flytex V2

Flytex est une marque française toute récente, crée en 2022, spécialiste notamment du maintien musculaire et articulaire ainsi que de la compression.

Ils comptent dans leurs rangs des sportifs dans le foot, cyclisme, dans le trail bien sûr avec par exemple Jean-Philippe Tschumi.

Notre test va se porter sur les chaussettes de compression Flytex V2.

A savoir qu’ils ont des maintiens pour genoux et chevilles qui pourront intéresser les coureurs à pieds (et notamment traileurs), de la compression sur un cuissard, collant, short, pour mollets, ainsi que quelques choix en accessoires.

Chaussettes de compression Flytex V2

Découverte

En déballant le produit, on remarque très vite au toucher et au tissage le travail sur cette chaussette et ce qui nous fait penser à de la durabilité. Le dessin extérieur est tout simplement celui du tissage. On voit bien les zones qui suivent dès le tendon d’Achille, le mollet, les muscles stabilisateurs et du péroné.

On sent à la fois l’élasticité et la tension de la compression, avec un mesh assez dense (d’où l’impression sur la durabilité).

L’enfilage demande un petit effort mais, dans le cas contraire, il aurait été trop lâche. Une fois à l’intérieur, on sent bien sûr la compression, sans trop remarquer la précision des zones ciblées.

Au final, un bon ressenti. Maintenant, il tarderait presque d’avoir des courbatures pour constater…

In situ
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Test produits Onatera

Voici des tests sur plusieurs types de produits présents sur le site ONATERA.

Évidemment, il ne s’agit pas de consommer des produits et simplement de savoir ce que ça fait. Ils ont été testés dans le cadre d’une préparation à un objectif (et donc d’un entraînement soutenu) ou en fonction de besoins spécifiques.

ONATERA est une marque française spécialisée dans les produits naturels et bios, comme les compléments alimentaires, l’aromathérapie, la nutrition, la beauté et l’hygiène. C’est une entreprise à taille humaine basée à Aix-en-Provence, proposant des produits contrôlés rigoureusement, certifiés bio autant que possible.

Les tests ont été faits sur la durée, séparés en deux types d’utilisation : les produits utiles directement à la pratique sportive, et les autres utiles directement pour la santé.

Produits pour la pratique sportive

Ergysport Récup

Ce petit boitier contient tout de même 60 gélules, et il est conseillé d’en prendre entre 2 et 4 par jour. Il y en a largement assez pour un mois, même deux. Les gélules ne sont pas très grandes et passent sans problème avec un verre d’eau.

Ce produit de récupération apporte surtout du magnésium et du calcium, utiles pour la contraction musculaire, « sous forme de citrates et carbonates, et des vitamines du groupe B. Il contribue à rétablir les équilibres acido-basiques. » On vous laissera détailler la composition.

En termes d’effet, il ne faut pas compter sur de l’immédiateté : la cure se met en place, et je dirais qu’au bout de 2 ou 3 semaines de prise régulière, on commence à sentir les effets. Alors ce n’est pas un bien-être ou un coup de boost, mais plutôt la capacité à retourner à l’entraînement en sentant qu’on est moins fatigué pour y aller et surtout que le corps répond au niveau de l’intensité. En sachant que l’alimentation doit être correcte, mais ne peut pas tout dans le cadre d’une activité régulière et intense, elle-même insérée dans un quotidien fatiguant. Pas de fatigue nerveuse ressentie. Un produit utile dans ce cadre-là.

Gel douche sport Weleda

Surprenant ! Ce produit bio est sensé tonus et énergie : on n’est franchement pas loin du compte.

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Volume / intensité : comment trouver le bon dosage pour bien s’entraîner

Introduction

Nous sommes dans une période post covid où on libère ses envies, lance des projets, tente des choses. Plus d’enfermement, moins de contraintes. Alors pourquoi pas rêver grand et s’entraîner plus fort ? Surtout que l’on sait aujourd’hui, comparé aux croyances limitantes d’autrefois, qu’il ne faut pas seulement être « doué » pour réussir. On peut compenser en bonne partie par la quantité et la qualité du travail. Bien qu’il faille tout de même de bons gênes et des bases acquises dans la jeunesse.

Ainsi, de plus en plus de monde se prend au sérieux, s’entraîne fort, de façon plus professionnelle. Tout le monde a déjà entendu parler du principe de progressivité : il n’est pas là seulement pour indiquer de rester raisonnable. Il y a des explications très concrètes et scientifiques pour cela.

Le but de l’entraînement est de faire progresser et d’atteindre le niveau de performance souhaité. Pour réussir cela, il faut être efficace, c’est à dire avoir le bon dosage de tous les paramètres pour parvenir à ce but. En restant en bonne santé et sans se blesser, car une des conditions est d’être régulier à l’entraînement. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas doser, ou se reposer. Au contraire. Tout se mettra en place avec un équilibre entre les efforts qualitatifs, quantitatifs, et le repos.

Personne ne peut avoir la vérité pour chacun d’entre vous. Premièrement, ce qui est efficace pour l’un, ne produit pas le même effet pour l’autre. Deuxièmement, ce qui a marché à un moment donné, peut ne plus marcher à un autre moment. Troisièmement, selon l’expérience de l’entraîneur, son vécu, son feeling, ses connaissances, sa pédagogie, son observation, et ce que l’on sait d’un point de vue scientifique, cela produira avec vous plus ou moins de résultat.

Je vous délivre donc ces conseils avec mon vécu, tout en sachant que tout le monde ne sera peut-être pas d’accord et que les connaissances évoluent. Pour vous situer donc, j’ai 32/33 ans de course à pied, une formation de moniteur fédéral d’athlétisme, une licence Staps, et bien sûr des lectures et écoutes de podcasts, sans parler d’échanges avec les coaches et les anciens.

Le volume, oui ! Mais…

Autant le dire tout de suite : on ne peut pas espérer des miracles en faisant 2 sorties de 10 km par semaine. Toutefois, avant de penser volume, il faut penser régularité. Quand on cherche à stimuler une adaptation gestuelle ou physiologique dans l’organisme, il faut répéter l’action à intervalles régulier. Si on stimule trop légèrement ou trop fortement, et que l’action suivante est trop éloignée, on est revenu à notre niveau de départ. Choquer l’organisme, oui, mais encore faut-il le laisser récupérer, soit en ralentissant, soit en se reposant complètement.

Faire du volume permet à l’organisme de s’entraîner à répondre à un état de fatigue. A force, courir devient plus habituel, plus naturel. Votre structure musculo-squelettique se renforce. Cela permet aussi à la foulée de devenir naturellement efficace, avec une gestuelle maintes fois répétée. La pose d’appui se fait en conséquence de votre fatigue.

Faire seulement du volume n’aurait pas de sens au bout d’un moment. Même si la majorité du volume se fait en endurance fondamentale (footings, sorties longues, échauffement et récupération de séances), il vous faudra faire de l’intensité pour progresser, choquer l’organisme pour provoquer des adaptations. Le volume peut être augmenté en courant plus souvent, puis en augmentant le volume de chaque sortie.

Il permettra, en courant notamment plus souvent, de multiplier les séances et donc de les varier ! Exemple : si vous courez 3 fois / semaine, en général vous faites une séance de fractionné, un footing, et une sortie longue en variant les allures. Si vous courez 6 fois / semaine, vous pourrez introduire une 2è séance de fractionné, une sortie en nature, une séance de côte, du travail à allure spécifique, un autre footing, une sortie à vélo, etc etc ! Les possibilités sont infinies. Elles doivent bien sûr être dosées et pensées.

Le volume permet d’absorber la quantité de qualité. Autrement dit : si vous faites plus de volume, vous pourrez aussi faire plus de qualité. Avec le bon dosage, c’est comme cela que l’on progresse !

MAIS : vous l’avez vu en transparence, si vous courez trop, vous fatiguez. Si vous allez sur des séances en étant fatigué, vous faites des séances de mauvaises qualités. Sans pouvoir pousser dans les allures espérées. Trop de volume peut nuire à la qualité à cause d’un état de fatigue. L’augmentation de volume non progressive est une des premières sources de blessure. Si on est blessé, on ne court pas, si on ne court pas, on se dés-entraîne, on perd en régularité, notre adaptation ne se fait plus. Le volume doit pouvoir s’insérer dans vos limites quotidiennes, sans bouleverser l’équilibre social et familial. S’entraîner oui, s’entraîner trop, non. Le trop est constitué de ces limites sociales, familiales, physiques et psychologiques.

Facebook Jimmy Gressier
La qualité, OUI ! Mais…
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Test produits Authentic Nutrition : boissons de l’effort, de récupération, barres et gel

AUTHENTIC NUTRITION

La marque AUTHENTIC NUTRITION a contacté Run in Pyrénées pour nous faire découvrir et vous faire découvrir ses produits énergétiques. Je les remercie pour la démarche et pour avoir soumis ces produits au test terrain.

Vous connaissez Authentic Nutrition ?

Authentic Nutrition est une marque française 🇫🇷 de nutrition sportive reconnue qui allie expertise et authenticité (adoptée notamment par Baptiste Fourmont ou Manon Trapp, parmi l’élite en course à pied). Née il y a plus de vingt ans dans le bassin chambérien, les produits sont élaborés par une diététicienne-nutritionniste ; ils ont pour but d’apporter performance et confort aux sportifs tout au long de leurs efforts.

Les engagements :
– une fabrication française : tous les produits sont fabriqués à moins de 150 km de leurs locaux.
– une vraie expertise : grâce à leur diététicienne-nutritionniste et l’apport de sportifs de haut niveau.
– des produits éthiques et digestes : produits de qualité faciles à digérer, sans additif préjudiciable pour l’organisme et conformes à la norme européenne antidopage.
– sans négliger le goût : des arômes subtils et variés pour faciliter l’hydratation tout au long de l’effort
– une qualité reconnue : 3 podiums qualité décernés par Nicolas Aubineau (Diététicien nutritionniste indépendant) – (boisson énergétique, boisson de récupération, gel énergétique).

Barres de céréales, gel, boissons de l’effort, boisson de récupération : on va vous donner notre verdict !

Test barres FlapJack : chocolat, framboises, tarte tatin, salée

Les barres sont des « maxi-barres » de 90 gr tout de même ! Un beau morceau, dont la forme est sécable (séparable) en 4 morceaux. 362 kcal pour 90 gr.

Elle est suffisamment consistante pour ne pas partir en miette en la manipulant, mais se défait correctement dans la bouche. Flocons d’avoine, sirop d’agave, huile de coco… elles sont sans gluten, donc une bonne digestibilité pour tous. Les valeurs nutritionnelles sont assez proches.

Chocolat : très gourmande, peut-être celle qui sera la plus appréciée, grâce au chocolat. La barre framboises dans la même veine. La tarte-tatin, pourra surprendre car c’est un goût peu répandu ! Enfin, la nouveauté « tomate provençale » surprend moins pour peu que l’on apprécie le salé. Cette barre (80 gr) reste gourmande aussi, attention à bien varier d’où le fait qu’elle soit sécable.

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Test casque audio Shokz OpenMove

Nous avons déjà testé l’Aeropex, et l’OpenRun Pro, soit le milieu et le haut de gamme. Avec l’OpenMove, nous complétons avec l’entrée de gamme en ce qui concerne les casques audio à conduction osseuse, utilisable en course à pied et en sport.

La marque, partenaire de la FFA, bénéficie d’une excellente côte auprès des utilisateurs. Légèreté, écoute et appels, pratique, nous allons bien voir ce que donne cette fois-ci un produit plus bas en gamme. Pour comparaison et pour vous faire une idée, nous vous invitons à lire aussi les autres tests avant de faire votre choix !

SHOKZ OPENMOVE

Découverte

L’introduction sur le site Shokz est claire : « Casque sport d’entrée de gamme à conduction osseuse ». Les différences entre une entrée de gamme et un produit plus technique comme l’OpenRun Pro se voient aussi bien physiquement qu’en terme de performance.

Le poids ne change pas, il est de 29 gr, et ce n’est un frein en rien. Le tour de coup est en titane, ça donne quelque chose de très léger et de solide à la fois. On peut écarter sans risquer de le casser. Sur l’oreille, c’est un peu plus volumineux. Le bloc plastique où se situer les commandes est moins agréable, plus « carré ». Disons que quand on a goûté aux autres, on le sent. Ces boutons, il faut un petit temps d’adaptation pour les repérer avec les doigts, et appuyer dessus. Il semble que ce casque serre plus la tête. La tenue est très bonne.

Au niveau technologique

La technologie utilisée est le Bluetooth 5.1, vous pouvez vous écarter jusqu’à 10 m de la source.

Le charge tient 6h contre 10h sur le haut de gamme, suffisant pour 3 sorties footing en pleine utilisation par exemple. La charge se fait sur USB : il faut lever un clapet pour la brancher, et si on trouve l’opération moins pratique que l’aimant de charge sur l’OpenRun Pro, il a le net avantage de pouvoir se brancher avec vos chargeurs smartphone classiques un peu n’importe où ! Désavantage : la charge complète est de 2h, contre une charge express (30 min !) sur l’autre. On peut se dire aussi qu’avec 30 min de charge, on peut aller faire une bonne sortie, déjà.

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