Test casque audio Shokz OpenMove

Nous avons déjà testé l’Aeropex, et l’OpenRun Pro, soit le milieu et le haut de gamme. Avec l’OpenMove, nous complétons avec l’entrée de gamme en ce qui concerne les casques audio à conduction osseuse, utilisable en course à pied et en sport.

La marque, partenaire de la FFA, bénéficie d’une excellente côte auprès des utilisateurs. Légèreté, écoute et appels, pratique, nous allons bien voir ce que donne cette fois-ci un produit plus bas en gamme. Pour comparaison et pour vous faire une idée, nous vous invitons à lire aussi les autres tests avant de faire votre choix !

SHOKZ OPENMOVE

Découverte

L’introduction sur le site Shokz est claire : « Casque sport d’entrée de gamme à conduction osseuse ». Les différences entre une entrée de gamme et un produit plus technique comme l’OpenRun Pro se voient aussi bien physiquement qu’en terme de performance.

Le poids ne change pas, il est de 29 gr, et ce n’est un frein en rien. Le tour de coup est en titane, ça donne quelque chose de très léger et de solide à la fois. On peut écarter sans risquer de le casser. Sur l’oreille, c’est un peu plus volumineux. Le bloc plastique où se situer les commandes est moins agréable, plus « carré ». Disons que quand on a goûté aux autres, on le sent. Ces boutons, il faut un petit temps d’adaptation pour les repérer avec les doigts, et appuyer dessus. Il semble que ce casque serre plus la tête. La tenue est très bonne.

Au niveau technologique

La technologie utilisée est le Bluetooth 5.1, vous pouvez vous écarter jusqu’à 10 m de la source.

Le charge tient 6h contre 10h sur le haut de gamme, suffisant pour 3 sorties footing en pleine utilisation par exemple. La charge se fait sur USB : il faut lever un clapet pour la brancher, et si on trouve l’opération moins pratique que l’aimant de charge sur l’OpenRun Pro, il a le net avantage de pouvoir se brancher avec vos chargeurs smartphone classiques un peu n’importe où ! Désavantage : la charge complète est de 2h, contre une charge express (30 min !) sur l’autre. On peut se dire aussi qu’avec 30 min de charge, on peut aller faire une bonne sortie, déjà.

Lire la suite « Test casque audio Shokz OpenMove »

Et si on oubliait un peu les chiffres…?

Difficile de ne pas parler de chiffres, tant notre pratique est constamment liée avec, et nous aussi.

Nous pourrions courir et nous entraîner sans montre, et ce serait une bonne chose de le faire de temps en temps. Mais nous sommes au minimum rattrapés par nos emplois du temps, nos familles, notre travail, et nous devons placer notre pratique dans un temps imparti, de façon plus ou moins large. Il faut donc la quantifier pour ne pas déborder sur le reste. Toutefois, cela reste possible de le faire si on le veut bien.

Car la montre, les applis et les réseaux sociaux nous renvoient en permanence des chiffres. Et nous, on s’y accroche. On calcule pour interpréter… Non, pour ré-interpréter ! L’interprétation correspond au ressenti, et si la technologie nous renseigne sur le chiffrage de toute chose, le quantifiable, la lecture des sensations, elle, s’éloigne un peu plus…et c’est bien dommage.

 

45552079_1058218897691926_8955716796023832576_n

 

Aujourd’hui, on Lire la suite « Et si on oubliait un peu les chiffres…? »

Un brin de nostalgie…

Les fins d’année sont propices à quelques remémorations et donc un peu de nostalgie.

En ce moment, je partage sur Facebook quelques photos de l’année qui vient de se passer et j’essaie de remonter plus loin, histoire de rappeler quelques souvenirs aux coureurs déjà présents à l’époque et aux « nouveaux » pour leur monter ce qu’il s’est passé avant leur arrivée dans ce sport.

Quand je me replonge dans mes albums je revois des visages qui me disent quelque chose, mais je ne les croise plus sur les courses. Plus le temps ? Blessés ? La santé, la famille…? Bref. J’ai même des photos de courses qui n’existent plus ! Vous savez (ou vous ne le savez pas) il n’y avait pas de classement chrono par puces… Il y a quelques temps (10 ans ou plus) on faisait encore avec les noms sur les dossards, qu’on mettait sur une pique dans l’ordre d’arrivée…

Quelques fois, le temps passe trop vite, et on n’y peut rien même si on court après lui ! C’est drôle quand on y pense. Il passe trop vite car nos souvenirs sont encore très marqués alors que le calendrier a défilé : on se souvient de la performance, du déroulement de la course, de la place… Et puis en se remémorant on se dit : « Wouaw, mais j’étais en forme là ! Comment je faisais ? C’est si dur maintenant, et pourtant, j’ai l’impression de faire autant d’effort… ». Il y a des périodes de plénitude physique, sans douleurs, sans blessures, où tout est facile et où la performance tombe « comme ça », alors que quelques années après, on apprécie la valeur de chaque effort, de chaque résultat obtenu. Il faut souvent un peu de bornes derrière soi pour le réaliser !

 

normal_P1010793-w - Copie
Trophée de l’Oussouet, Astugue (65) en 2009

 

Ce qui manque, Lire la suite « Un brin de nostalgie… »

Course à pied et besoin en fer

Le fer est un des éléments essentiels à une bonne santé. Le coureur en a d’autant plus besoin pour son activité physique ! C’est un sujet qui revient régulièrement quand on s’entraîne jusqu’à épuisement. Voici un petit tour du sujet en trois questions, adressées à Salomé Caillau notre diététicienne-nutritionniste.

– Salomé, pourquoi le fer est il si important pour le coureur ?

Le fer est l’un des constituants principaux de l’hémoglobine, la protéine qui transporte l’oxygène des poumons aux mitochondries (petites centrales énergétiques dans les cellules). En moyenne, les besoins en fer sont de 9 mg/jour pour un homme et 16 mg chez une femme. Ces besoins sont augmentés si le sportif nécessite une ration alimentaire supérieure à la moyenne (+ 2200 kcal). Lorsque l’organisme manque de fer, ce mécanisme est déficient puisqu’il n’arrive plus à produire suffisamment d’hémoglobine : c’est l’anémie. Chez le sportif, cela devient embêtant car les muscles sont mal oxygénés. Ils sont contraints de s’adapter en puisant l’énergie dans des filières énergétiques produisant de l’énergie sans oxygène, normalement utilisées pour des efforts intenses. Ainsi, le seuil lactique est plus bas et la performance en est altérée (chute de la VO2max). C’est l’inverse du dopage à l’EPO !

popeye-boite-epinards

 

Une carence en fer (anémie) entraîne :
· Une fatigue générale, vertiges, migraines, etc.
· Une fatigue plus rapide au cours de l’effort physique
· La pratique sportive peut entraîner une perturbation de l’assimilation en fer. En effet, les sportifs éclatent leurs globules rouges au cours des chocs (foulée chez le coureur), le fer passe dans le sang et est éliminé dans les urines. D’autre part, au cours de l’effort, le système digestif est mis de côté pour alimenter les muscles en oxygène, l’intestin souffre et peut là aussi entraîner une fuite de fer.
Les athlètes les plus à risque d’anémie sont Lire la suite « Course à pied et besoin en fer »

Nouveauté Saucony en test : le modèle Freedom Iso (test complet sur Urun)

Saucony sort un modèle haut de gamme avec de nombreuses technologies, en tête l’amorti Everun présent pour la première fois sur l’intégralité de la semelle : la Freedom ISO.

Le système Isofit, ce chaussant enveloppant, est déjà connu sur d’autres modèles. La semelle est annoncée avec un un caoutchouc crystal Triflex pour l’adhérence.

-Foulée neutre
-Drop : 4 mm (19/15 mm)
-Poids : 260 gr
-Prix : 180€

Quelques tests relayés sur Run in Pyrénées sont dispos sur http://www.u-run.fr avec qui je collabore. C’est auprès d’eux que j’ai demandé si ce test était possible. Je voulais voir comment pouvait se comporter avec ces caractéristiques et la nouvelle matière conçue par Saucony.

 

P1030804 - Copie (1024x768)

 

 

PREMIERS ESSAIS, PREMIERS CONSTATS

La présentation technique et le prix ne doivent jamais influencer le test. Il n’y a que le terrain qui compte et chacun sera son propre juge.

Le poids raisonnable (voir plutôt léger) et le drop de 4 mm sont intéressants pour celui qui cherche une foulée neutre. D’autant que le profil plutôt bas (semelle proche du sol) doit pouvoir permettre de bonnes sensations.

Dans tous les cas, à la prise en main, on constate de belles finitions : les renforts sont idéalement placés à l’avant (protection orteils) et à l’arrière (arche qui entoure le talon pour le maintien général du pied) alors que le mesh ne présente pas de points de fragilité. Avec le système Isofit, la languette est solidaire du mesh et forme comme un chaussant interne. Les passages pour les lacets sont sûrs.

La matière Everun fait inévitablement penser au Boost d’une marque concurrente. La semelle extérieure présente une marge intéressante concernant l’usure, ce sont des croisillons en crystal Triflex dont il tarde de voir l’efficacité. Tout cela se présente bien et tient en 260 gr, le poids est vraiment limité malgré tout.

 

Test complet => ICI !