Béout 2024 : duos de choc, beaux vainqueurs et réussite au rendez-vous !

Quel beau rendez-vous en début d’année que cette Nocturne du Béout ! Les coureurs ne s’y trompent pas. La course était complète en quelques jours, le max des 500 atteint. Et encore, il y a plus de demandes, mais le village est petit et la volonté d’Endurance 65 c’est que tout soit nickel pour les participants.

Le cru 2024 fut excellent, et la satisfaction sur toutes les lèvres !

Les enfants, pour commencer

Des babys au « grand » minimes, des débutants aux habitués, les enfants ont pu courir dans les rues du village d’Omex lancés et accueillis par l’organisation et les parents. Chacun sa médaille, tous au goûter, et des récompenses pour les tous meilleurs. L’après-midi a bien lancé la journée événement au pied du Béout !

De superbes courses en duo

On avait quelques noms avant le départ, encore fallait-il les mettre dans l’ordre. Rapidement, deux duos se détachent vite : Maxime Cazajous et Guillaume Tiphène, coachés par Nicolas Boyer, et les bagnérais Romain Cabarrou et Gautier Bonnecarrère. De redoutables traileurs ! Un peu plus loin, Jonathan Garcia et Loris Lassere tentent de suivre la marche.

Les deux premiers cités seront ensemble un moment, avant que Tiphène et Cazajous en mettent un petit coup sur la fin. La victoire s’offre à eux mais non sans effort ! Ils sont ravis, à mon micro, d’avoir surtout partagé ce moment. Maxime avouera que le rythme de son collègue traileur/marathonien (2h23 à Valence) n’était pas évident à suivre sur les parties roulantes.

Mais ça leur aura sans doute permis de garder un peu de temps sur leurs dauphins. 1h58’45 contre 2h00’07, c’était chaud ! Record de l’épreuve à priori. Les troisièmes sont restés les mêmes, pas si loin, avec 2h05’26.

On avait un peu moins de doute du côté des femmes, vu le niveau d’Aurélie Paul-Grangé (4è aux France de trail et à la SaintéLyon) et Emeline Oudet (6è à la TDS et 5è au 90 km du Mont-Blanc). Les amies béarnaises des Esclops d’Azun avaient envie de partager enfin un chouette moment ensemble. Chose faite, avec en plus une belle course, passant de la 20è place à la 12è du général ! 2h25’04, le chrono est bien sûr excellent. La saison est lancée, à voir la suite selon l’état physique et le calendrier à établir par la suite.

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Trail des Balcons de Cauterets : une grande nouveauté pour le 29 juin !

Départs et arrivées au centre de Cauterets, avec un accès direct à la nature, au torrent, à la cascade, aux estives… Le Trail des Balcons de Cauterets, c’est le charme d’un décor qui opère au coeur des Pyrénées ! Et cette année, une (grande) nouveauté arrive !

> INSCRIPTIONS !

SITE INTERNET

Photo Agence Luma – Organisation

Le 29 juin prochain, le Club Athlétique du Vignemale propose ses habituels parcours de 11 km / 500 m+, de 20 km / 1200 m+ et de 47 km 3000 m+

Cauterets est habitué des événements trail puisqu’avec le club sont organisés le Trail Blanc du Pont d’Espagne et le Trail du Cabaliros. Auparavant, la mythique course du Vignemale ou encore les championnats d’Europe de course en montagne avaient eu lieu ici.

Il y a tant de merveilles à découvrir autour de Cauterets ! C’est aussi pourquoi l’organisation voulait vous proposer ce grand projet : un trail de 80 km / 5000 m+ !

LES HORAIRES, LES TRACÉS, LES PARCOURS

80 km / 5000 m+|Départ 4h

Voici donc cette grande nouveauté ! Attention, ce n’est pas une balade de santé, elle s’adresse à des coureurs aguerris.

Le début du parcours est celui du 47 km et du 20 km. Grosse montée de 6 km / 1000 m+ vers le col de Bourg dessus. On en redescend une bonne partie, jusqu’à la route du Cambasque. Les autres parcours repartent direction de Cauterets, mais ici on va à l’opposé, Direction le parking du Cambasque, grosse montée en lacets vers la station du Lys, ses Crêtes, avant de basculer et redescendre sur le Lac d’Ilhéou.

Ça va remonter à nouveau vers le col de la Haugade, puis direction le lac de l’Embarrat, ensuite celui du Pourtet, le Lac Nère, avant de redescendre vers le refuge du Wallon, récemment rénové. Certains ne seront pas mécontents de trouver un parcours plus « roulant » (pas tout à fait…) vers la magnifique Vallée du Marcadau, presque jusqu’au Pont d’Espagne. Il faut aller chercher ensuite le Lac de Gaube (avec le Vignemale en fond). Passage au Pont d’Espagne, puis retour vers Cauterets vers le chemin des Cascades. Un régal, mais attention à la fatigue et aux appuis.

A la Raillère, on va bien sûr chercher la Cascade du Lutour. Nous sommes à peu près au km 48, et il reste un bon bout de chemin : la seconde partie commune au 47 km. Retour proche du centre de Cauterets avant de grimper vers le col du Lisey, puis celui du Riou. Première boucle sur la station de Luz Ardiden, puis la descente pour faire la boucle de Houmigous, avant de revenir à Cauterets après un sacré périple.

Encore une fois : ce parcours est de toute beauté, mais il s’adresse aux coureurs très bien préparés avec de l’expérience en ultra. Pensez aux bénévoles qui vont vous attendre de jour comme de nuit !

80 KM

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Volume / intensité : comment trouver le bon dosage pour bien s’entraîner

Introduction

Nous sommes dans une période post covid où on libère ses envies, lance des projets, tente des choses. Plus d’enfermement, moins de contraintes. Alors pourquoi pas rêver grand et s’entraîner plus fort ? Surtout que l’on sait aujourd’hui, comparé aux croyances limitantes d’autrefois, qu’il ne faut pas seulement être « doué » pour réussir. On peut compenser en bonne partie par la quantité et la qualité du travail. Bien qu’il faille tout de même de bons gênes et des bases acquises dans la jeunesse.

Ainsi, de plus en plus de monde se prend au sérieux, s’entraîne fort, de façon plus professionnelle. Tout le monde a déjà entendu parler du principe de progressivité : il n’est pas là seulement pour indiquer de rester raisonnable. Il y a des explications très concrètes et scientifiques pour cela.

Le but de l’entraînement est de faire progresser et d’atteindre le niveau de performance souhaité. Pour réussir cela, il faut être efficace, c’est à dire avoir le bon dosage de tous les paramètres pour parvenir à ce but. En restant en bonne santé et sans se blesser, car une des conditions est d’être régulier à l’entraînement. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas doser, ou se reposer. Au contraire. Tout se mettra en place avec un équilibre entre les efforts qualitatifs, quantitatifs, et le repos.

Personne ne peut avoir la vérité pour chacun d’entre vous. Premièrement, ce qui est efficace pour l’un, ne produit pas le même effet pour l’autre. Deuxièmement, ce qui a marché à un moment donné, peut ne plus marcher à un autre moment. Troisièmement, selon l’expérience de l’entraîneur, son vécu, son feeling, ses connaissances, sa pédagogie, son observation, et ce que l’on sait d’un point de vue scientifique, cela produira avec vous plus ou moins de résultat.

Je vous délivre donc ces conseils avec mon vécu, tout en sachant que tout le monde ne sera peut-être pas d’accord et que les connaissances évoluent. Pour vous situer donc, j’ai 32/33 ans de course à pied, une formation de moniteur fédéral d’athlétisme, une licence Staps, et bien sûr des lectures et écoutes de podcasts, sans parler d’échanges avec les coaches et les anciens.

Le volume, oui ! Mais…

Autant le dire tout de suite : on ne peut pas espérer des miracles en faisant 2 sorties de 10 km par semaine. Toutefois, avant de penser volume, il faut penser régularité. Quand on cherche à stimuler une adaptation gestuelle ou physiologique dans l’organisme, il faut répéter l’action à intervalles régulier. Si on stimule trop légèrement ou trop fortement, et que l’action suivante est trop éloignée, on est revenu à notre niveau de départ. Choquer l’organisme, oui, mais encore faut-il le laisser récupérer, soit en ralentissant, soit en se reposant complètement.

Faire du volume permet à l’organisme de s’entraîner à répondre à un état de fatigue. A force, courir devient plus habituel, plus naturel. Votre structure musculo-squelettique se renforce. Cela permet aussi à la foulée de devenir naturellement efficace, avec une gestuelle maintes fois répétée. La pose d’appui se fait en conséquence de votre fatigue.

Faire seulement du volume n’aurait pas de sens au bout d’un moment. Même si la majorité du volume se fait en endurance fondamentale (footings, sorties longues, échauffement et récupération de séances), il vous faudra faire de l’intensité pour progresser, choquer l’organisme pour provoquer des adaptations. Le volume peut être augmenté en courant plus souvent, puis en augmentant le volume de chaque sortie.

Il permettra, en courant notamment plus souvent, de multiplier les séances et donc de les varier ! Exemple : si vous courez 3 fois / semaine, en général vous faites une séance de fractionné, un footing, et une sortie longue en variant les allures. Si vous courez 6 fois / semaine, vous pourrez introduire une 2è séance de fractionné, une sortie en nature, une séance de côte, du travail à allure spécifique, un autre footing, une sortie à vélo, etc etc ! Les possibilités sont infinies. Elles doivent bien sûr être dosées et pensées.

Le volume permet d’absorber la quantité de qualité. Autrement dit : si vous faites plus de volume, vous pourrez aussi faire plus de qualité. Avec le bon dosage, c’est comme cela que l’on progresse !

MAIS : vous l’avez vu en transparence, si vous courez trop, vous fatiguez. Si vous allez sur des séances en étant fatigué, vous faites des séances de mauvaises qualités. Sans pouvoir pousser dans les allures espérées. Trop de volume peut nuire à la qualité à cause d’un état de fatigue. L’augmentation de volume non progressive est une des premières sources de blessure. Si on est blessé, on ne court pas, si on ne court pas, on se dés-entraîne, on perd en régularité, notre adaptation ne se fait plus. Le volume doit pouvoir s’insérer dans vos limites quotidiennes, sans bouleverser l’équilibre social et familial. S’entraîner oui, s’entraîner trop, non. Le trop est constitué de ces limites sociales, familiales, physiques et psychologiques.

Facebook Jimmy Gressier
La qualité, OUI ! Mais…
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10 km La Méridienne et 40è édition du semi Lourdes-Tarbes : les rendez-vous à ne pas manquer !

Quelle histoire pour ces deux classiques des Hautes-Pyrénées ! On vous invite à prendre rendez-vous pour aller chercher vos chronos sur le bitume :

> 10 km FFA La Méridienne à Ibos (65), le dimanche 5 novembre – 26è édition – SITE

> Semi-marathon FFA Lourdes-Tarbes, le dimanche 19 novembre40è édition !SITE

Photo Charles LIMA

INSCRIPTIONS

10 km FFA LA MÉRIDIENNE

SEMI-MARATHON LOURDES-TARBES

Ces deux événements, organisés par le Tarbes Pyrénées Athlétisme, sont devenus des rendez-vous phares de la course hors-stade dans la région, et au-delà. 500 coureurs classés à la Méridienne 2022, et 900 sur le semi-marathon (uniquement, mais plus de 1300 avec les autres épreuves). Ils ont été championnat Occitanie en 2021 (Méridienne) et en 2022 (Lourdes–Tarbes).

On peut dire que la Méridienne peut être une bonne préparation pour Lourdes-Tarbes, avec deux semaines entre les deux, c’est idéal ! Mais on peut prendre aussi les rendez-vous indépendamment. On sait tous que des objectifs chronos, ça se prépare sur le long terme. Et les deux parcours s’y prêtent !

Dans tous les cas, pour les avoir couru tous les deux et être présent au micro désormais : on les connaît par coeur ! N’hésitez pas à vous renseigner.

10 KM FFA LA MÉRIDIENNE À IBOS, CHAMPIONNAT OCCITANIE | DIMANCHE 7 NOVEMBRE

Pourquoi la « Méridienne » ? Parce que Ibos se situe sur le méridien de Greenwich ! C’est la ligne qui divise les hémisphères Est et Ouest et dont le point de longitude est 0. Autrement dit, c’est la référence sur laquelle se basent toutes les coordonnées.

Une course qui a 26 ans d’existence, et qui est la « classique » d’automne pour réaliser un chrono sur 10 km. Un véritable rendez-vous, avec de grands noms de l’athlétisme régional et même national qui ont inscrit leurs noms au palmarès. On peut citer chez les hommes Yacine Lehrari, Lotfi Brahmia, Saïd Jandari, Nicolas Capoferri, Kevin Lasserre (record en 30’12 pour Nicolas Fernandez en 2021). Chez les femmes : Irène Castets, Chantal Dallenbach (record en 33’39 pour la championne de cross, route, duathlon, trail), Isabelle Guillot (6 x championne du monde de course en montagne), Delphine Ader, Melody Julien, récente championne de France de semi-marathon, ou encore Laura Vignot (équipe de France de course en montagne 2022).

Une date idéale qui tombe après 2 ou 3 mois de préparation pour les plus assidus, et qui valide aussi les efforts faits à la rentrée en club ou associations. Une motivation, une évaluation, un défi !

Parcours

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Montez au sommet du Cabaliros, le 10 septembre à Cauterets !

L’année dernière, on vous en a parlé, et on a aussi testé ! On va donc pouvoir vous informer et donner notre avis sur ce Trail du Cabaliros qui aura lieu le 10 septembre prochain à Cauterets !

INSCRIPTIONS

LE CABALIROS, C’EST QUOI ?

Un sommet qui se situe à 2332 m d’altitude. Il est situé entre Cauterets et Argelès-Gazost (65). Ainsi nommé pour les pâturages et pour les troupeaux de chevaux que l’on y trouve, il domine à l’entrée des Vallées de Gavarnie, tout en restant accessible et en offrant une vue à 360° vers la plaine, les sommets, l’Espagne et les sommets voisins ! Pas possible de se tromper, en haut, avec la table d’orientation. Ainsi, il est un lieu très apprécié pour la randonnée et les traileurs.

LA COURSE

Pour aller là haut depuis Cauterets (932 m), il va falloir grimper : 1400 m de dénivelé vous attendent ! Sur 11 km d’ascension environ. Un parcours sous forme d’aller retour jusqu’au sommet.

Tout d’abord, les premiers hectomètres dans Cauterets, où vous n’aurez pas de mal pour vous placer. Départ raisonné, ensuite vous allez atteindre les premières pistes (ombragées), qui vont ensuite se transformer en sentiers. Ils seront quelques fois soutenus et en virages courts, avant de s’adoucir par endroits, en virages plus larges. La dernière partie en approche du sommet est distincte : a une bonne partie du panorama en vue ! Il faut aller jusqu’à la table d’orientation, puis retourner sur le tracé emprunté à l’aller. Attention, la descente est longue !

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