Test tour de tête bluetooth LIEL, de Bodycross

BODYCROSS, ça vous dit quelque chose ?

Sans doute que oui, surtout si vous avez fait des courses dans les Pyrénées. On a vu pas mal d’organisations faire floquer de superbes t-shirts par BODYCROSS pour leurs épreuves, je pense notamment au Patou Trail ! Où on se retrouvera au micro comme chaque année.

BODYCROSS est une marque française ! Née en 2014.

« Sa volonté, proposer à tous les coureurs des vêtements techniques de qualité, aptes à les accompagner dans tous leurs entraînements et compétitions. Dès son origine, l’enseigne tricolore a fait le choix de développer son expertise sur la pratique de la course à pied.
Aujourd’hui, elle accompagne les coureurs sur route, les trailers et globalement tous les sportifs. En misant sur la créativité et la technicité des produits, Bodycross n’a rien laissé au hasard afin que vous puissiez vous concentrer à 100% sur votre activité »
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Nous avons été contacté par la marque pour tester ce tour de tête, voici donc ce qu’il en ressort !

> TOUR DE TÊTE BODYCROSS
Tour de tête bluetooth LIEL, découverte et premier ressenti

Un tour de tête qui intègre des écouteurs ? Ok, pourquoi pas, du deux en un que l’on n’avait pas encore vu. A la réception, je constate un emballage qui se défait un peu (transport…?). A noter qu’il existe la même chose avec un bonnet !

Dans tous les cas, le tour de tête est bien agréable au toucher. Il est doux, vraiment, et bien qu’il soit en polyester et en élasthanne, il va être agréable à porter. Il fait 30 gr, et rajouter 30 gr avec les écouteurs intégrés. Très raisonnable. On sent que la matière est dense : elle est résistante à la sueur et à la pluie, tout comme les oreillettes. Annoncée avec une autonomie de 12h, c’est bien parti pour une utilisation dans toutes les conditions.

Où sont les écouteurs ? Il sont intégrés dans la doublure intérieure du bandeau. Deux petites ouvertures sont cousues de façon à pouvoir les retirer ou les insérer. Aucun soucis qu’ils ne sortent eux-mêmes, il faut vraiment insister avec les doigts pour les enlever. Sur un des deux, il y a une ouverture pour trouver la prise qui sert à charger le cable USB-C (câble fourni). Petite ouverture, il faut bien regarder ! A noter que les oreillettes sont donc waterproof et bluetooth 5.3 compatible I-Phone et Androïd.

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Stop au délire de l’évolution des paires de running !

C’est un vrai coup de gueule adressé aux concepteurs des marques de running. Un parti pris qui concerne mon propre avis, bien que nous serons quelques-un(e)s, sans doute, à se ranger derrière cela.

Vous le savez, on propose des tests produits sur Run in Pyrénées. A bientôt 38 ans, j’ai plus de 30 ans de course à pied derrière moi, je cours sur tous les terrains, j’ai été vendeur running généraliste et spécialisé, et les chaussures de course à pied m’ont toujours intéressées.

Cela m’agace très sérieusement de constater que la grande majorité des paires de running actuelles prennent des millimètres d’épaisseur et des formes toujours plus dingues et toujours moins proches du « naturel ».

Minimalisme, maximalisme, et plaque carbone

La conception des paires de running a toujours été tiraillée entre la science et le marketing. Aux alentours de 2010, la vague du minimalisme a fait un bien fou : les chaussures se sont allégées, ont baissé de hauteur et de drop. Tout ce qu’il fallait pour tendre vers un produit efficace et un respect du corps. La limite était de ne pas tomber dans le délire du changement radical : passer d’une chaussure lourde – amortie – avec du talon,… à quasiment rien sous le pied, en pensant que ça allait résoudre les problèmes physiques. On sait que tout changement doit être progressif et motivé, avec le recul nécessaire sur les effets encourus. Voir notre article.

Pour ma part avec des maux de dos, je mettais des chaussures un peu trop lourdes et trop amorties en pensant qu’il me fallait cela pour mes douleurs. La transition fut progressive, paires par paires, pour apprécier enfin des poids modérés à légers, un drop de 4 mm idéal, et une hauteur de semelle pas trop éloignée du sol pour ressentir les informations qui en parviennent.

Ensuite, il y a eu notamment la marque Hoka qui a conservé globalement des drops peu importants, mais posé sur des hauteurs élevées, avec des semelles épaisses, et disons le, souvent molles. Quelques marques les ont imité car il y a eu une vraie adhésion d’une partie des coureurs. Mais cela restait globalement limité à quelques modèles.

Et puis il y a eu Nike et les plaques carbone depuis 2019 grosso modo. Attention, les plaques carbone existaient déjà depuis quasiment 20 ans ! C’était assez rare. L’appui marketing a fait son effet, Kipchoge et ses 2 h au marathon aussi. Plus les gens les ont essayées, plus l’efficacité remarquée a pris chez les pros, puis chez les amateurs. Et même si les prix sont hallucinants (entre 200 et 300 € la paire de running !), il fallait l’avoir ne serait-ce que pour « ne pas être désavatangé » par rapport à la concurrence. Même à petit niveau, on a voulu être au niveau de « sa » concurrence, et battre ses records à l’aide de la technologie. L’efficacité est semble-t-il réelle, peut être aussi grâce à un effet placébo, mais force est de constater tous ces records qui sont tombés ces trois dernières années… Bref.

Il faut se rappeler qu’un certain Sébastian Coe, ex champion olympique du 800 m (et athlète Nike…) président de World Athletics depuis 2015, a autorisé la norme officielle : ne pas dépasser 40 mm avec ces chaussures. Ça tombe bien, pile poil ce qu’il faut pour une semelle avec plaque carbone. Cela nécessite une grande épaisseur, des formes de semelles particulièrement incongrues, du moins éloignées d’une forme naturelle.

Exemple de la Kinvara 14 – Instagram Roadtotrailrun

Si encore on en était resté aux plaques carbone…

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Test X-Bionic / X-Socks : T-shirt The Trick 4.0, chaussettes Run Speed Two, Trail Run Energy 4.0

Tant qu’à tester la marque X-Bionic, autant vous faire un tir groupé ! La marque Suisse fait dans le haut de gamme des vêtements et chaussettes de sports : c’est fiable, durable, technique, avec des brevets pour valider la technique de conception. Qu’en est -il en réalité ? Quelle est en situation la valeur des produits ? Chacun pourra juger de lui-même, à la lecture de ces tests, s’il souhaite investir dans cette marque.

T-Shirt The Trick 4.0

X-Socks Run Speed Two

X-Socks Trail Run Energy 4.0

Test T-shirt The Trick 4.0

DÉCOUVERTE

J’ai déjà eu des produits X-Bionic : hauts, bas, chaussettes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la durée de vie est solide ! Des chaussettes qui ont plusieurs années et qui tiennent le coup, un t-shirt qui a 6 ans et qui n’a pas bougé… Voyons si ça ne se dément pas (même si le laps de temps est trop court !) mais surtout vérifions les promesses techniques, qui en font un produit haut de gamme sur ce t-shirt The Trick 4.0.

Première contrariété : l’emballage. Trop… Une boîte, des documents à l’intérieur. On peut faire beaucoup plus sobre ! Même si on a de supers schémas pour expliquer l’apport technique.

1m78 / 61 kg, taille S : c’est bon pour la taille. La coupe est près du corps et légèrement compressive, mais ça va. Le col s’arrête pile poil près du cou, sur le buste, la longueur est bonne. Par contre, je trouve que la couture vient trop prendre l’aisselle. Un peu gênant.

Si on regarde bien, le tissage est dingue : chaque zone « géographique » est tissé différemment : torse, aisselles, ventre, dos, colonne vertébrale… ! Système 3D Bionic Sphere (tissage en couche, tubulaires…), système Retina qui est sensé stimuler les terminaisons nerveuses…

La promesse de cette gamme The Trick 4.0 : pour des sessions courtes, venir stimuler rapidement la sudation pour ensuite rafraîchir et garder cette fraîcheur. Ainsi, un refroidissement précoce permet de réguler la température corporelle.

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Test Altra Lone Peak 6

La marque ALTRA fait exclusivement du zéro drop, et propose des chaussants adaptés à la forme naturelle du pied. Nous avons déjà testé des produits de la marque, comme plusieurs modèles de la Superior (la 5 ici en test !) ou encore Torin et Kayenta… Le sujet est donc bien ciblé, ce qui permet aussi de comparer.

Un test toujours neutre, comme à chaque nouveau produit abordé ! En tout cas, voici une quasi exclusivité concernant ce produit, puisque Run in Pyrénées était un des premiers à les avoir aux pieds ! Merci Agence Epic pour la confiance.

ALTRA LONE PEAK 6

Découverte, description

Je n’ai pas eu de versions précédentes mais j’ai pu lire des tests, histoire de me tenir informé. J’ai aussi pu la chausser en magasin. Pour rappel : coureur de 62 kg.

A priori, il y a du changement en terme de dimensions : 26 mm de hauteur (contre 25 précédemment) et un poids allégé, que j’ai pesé à 290 gr en pointure 44. Je suis habitué à des modèles 30 gr plus légers. On va bien voir. (ps : selon Altra, ou certains sites, elle est annoncée à 25 mm et 275 gr / 300 gr. Peut être une question de mise à jour des informations. En tout cas, c’est plutôt ce que je vous annonce ici…)

J’ai plaisir à retrouver un chaussant large, notamment sur l’avant pied, où les orteils peuvent bouger librement. Mais sur le coup de pied, je préfère du maintien : et sur les Lone Peak 6, je dois serrer. Donc c’est un produit plutôt large, qui plaira aux initiés, mais qui pourra en perturber d’autres.

En tout cas, si la 5 (en magasin) m’avait parue très tendre sur sa semelle intermédiaire (trop « confort », on pouvait enfoncer le pied dans le moelleux), celle-ci est bien plus neutre là dessus. Un amorti suffisant, qui filtre bien les chocs mais où on ne s’enfonce pas est plus efficace pour ne pas laisser traîner l’appui et prendre des informations sous le pied. On va bien voir, là aussi.

La tige me semble constituée d’un mesh résistant, avec du thermo-collé, ainsi que du renfort au medio-pied intérieur et extérieur, puis sur le pare-pierre. Cela dit sur ce dernier, ça reste souple, donc pas sûr qu’il protège suffisamment d’un vrai choc contre une pierre. Beaucoup de passages pour les oeillets, les lacets sont donc assez longs. L’ensemble du mesh est souple, le maintien de la coque au talon plutôt léger, et bas. Si on donne de la liberté au pied, c’est pas mal. La languette mériterait d’être un poil plus longue (plus facile à attraper, plus simple pour serrer les lacets dessus). Le scratch pour la guêtre est toujours présent. Le contact avec le pied est agréable, sans que la mousse ne soit trop présente autour de la cheville.

La semelle extérieure « MaxTrac » semble solide : elle possède des crampons nombreux (trop ?), assez larges (ils ne devraient pas casser), et la couche prévue pour l’usure assez importante. La semelle est faite pour durer et encaisser les bornes !

On y va ? Test poussé !
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Test casque audio Aeropex Aftershokz

Pas adepte de courir en musique, mais toujours curieux, cet AEROPEX de la marque AFTERSHOKZ est tout de même passé entre quatre oreilles.

Vous savez ici que les tests sont tout à fait neutres : il n’empêche que les retours des utilisateurs (sondés entre autre sur les réseaux sociaux) sont enthousiastes. Mais, comme toujours, on pointera les qualités, les limites, et son secteur d’utilisation pour vous renseigner au mieux !

Aftershokz est une marque américaine crée en 2011

Découverte et premiers essais

Si vous êtes habitués aux casques audios ou aux oreillettes sans fil, l’Aeropex n’est ni l’un, ni l’autre… Le design est fin, minimaliste et assez contenu, et les lignes sont sans fioritures. Pour autant, on identifie très bien le produit parmi les autres. Les couleurs grises et noires sont plus discrètes, mais le rouge convient bien pour un petit objet qu’il vaut mieux repérer pour ne pas le perdre.

Seulement 26 gr : le poids d’une paire de lunettes (comme celles-ci). L’arceau est en titane, il reste flexible mais reste, solide, il ne casse pas pour autant. Le design est ergonomique, et conviendra à toutes les « dimensions » de crâne.

Au 1er coup d’oeil, on cherche les boutons, et on se demande d’où peut bien sortir le son. Le bouton de réception des appels est à gauche sur l’oreillette, ceux pour monter et baisser le son à droite, sur le corps du produit juste avant l’oreille. Au même endroit, la micro prise de recharge.

Il fonctionne en Bluetooth avec votre smartphone, connectivité 5.0 (jusqu’à 10 m). L’appairage a été réussi simplement, et du 1er coup : il suffit d’activer votre bluetooth sur le smartphone, de faire une petite manipulation avec le casque comme indiqué sur le livret (ou sur internet), et c’est bon.

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