Se fixer des buts : pour bien réussir ses compétitions et se motiver à l’entraînement

On peut réussir une compétition en se fixant des buts motivants et réalistes. A l’inverse, malgré de bons entraînements récents, on peut aussi les manquer…

C’est pourquoi il faut se préparer mentalement à la performance, en se fixant des buts réalisables, qui vont booster votre motivation. Mais il faut aussi avoir toujours des options de secours pour se « protéger », et ne pas paniquer si on passe un peu à côté pour diverses raisons. Globalement, si on fait les choses bien avec une bonne anticipation de sa course, on ne doit pas en ressortir déçu. En tout cas, il faut faire les choses pour ne pas en ressortir déçu. Quand il y a un écart entre ce que l’on produit comme performance et ce qu’on a anticipé comme résultat, c’est là que ça coince au niveau déception…!

Rassurez-vous, rien de sorcier : être réaliste, faire jouer son expérience et bien se connaître, voilà de quoi s’en sortir !

Bien réfléchir pour prendre la bonne direction…
Dès l’entraînement : savoir ce que l’on veut faire / ce que l’on peut faire

Il faut être cohérent, tout simplement. On ne peut pas se réveiller du jour au lendemain et vouloir faire moins de 30 min au 10 km dans 3 mois. Quels que soient vos objectifs, il faut d’abord savoir s’ils viennent vraiment d’une envie profonde. En général, on se projette à long terme dessus. Du coup, on a le temps de voir si c’est réalisable en terme de mise en place et d’investissement au quotidien. On a une vue sur plusieurs mois, voir plusieurs années. Si l’objectif est moindre, vous êtes prêts à faire des efforts pour le réaliser, mais si ça ne marche pas, vous savez aussi que ce n’est pas primordial et donc qu’une éventuelle déception ne sera pas elle non plus très marquante.


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Les séances de côtes : à placer dans son entraînement !

C’est dur, ça fait mal à la gueule et aux jambes, c’est épuisant, mais… c’est bon pour vous !

Il suffit juste d’aller courir pour être en bonne santé. Mais si vous voulez être plus forts et progresser, les séances de côtes sont à placer dans votre entraînement. Pas faciles, ces séances sont ultra bénéfiques si on les conduit bien.

 

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Elles ont de nombreux avantages :
  • musculation naturelle et travail de la puissance : forcément, avec la pente, vous luttez contre la gravité et il faut produire plus d’efforts pour se déplacer. Les muscles des jambes sont très sollicités : mollets, cuisses, fessiers (importants dans la propulsion et l’extension du bassin) et les bras par leur rôle moteur, de cadence.

 

  • Gain en vitesse et en économie de course : des muscles plus forts permettront de développer plus de puissance et de produire ou soutenir des vitesses plus élevées. Plus solide sur vos membres inférieurs, vos appuis s’écraseront moins (vous économisez de l’énergie) et vos fibres seront plus résistantes à la casse. Avec ce gain en économie, vous gagnez aussi en endurance.

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Gaëtan Cals : encore un bout de piste à faire

Gaëtan Cals est un jeune homme de 28 ans, licencié au club du C.A Balma, en périphérie de Toulouse. Vous verrez par la suite que c’est un sacré coureur ! Piste, cross, route, il est talentueux, travailleur, et pour l’avoir côtoyé plusieurs fois, c’est aussi une personne très agréable, abordable et souriante. C’est un vrai plaisir de recueillir ses propos sur Run in Pyrénées !

 

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– Salut Gaëtan et merci de répondre à quelques questions pour Run in Pyrénées et ses lecteurs. Tout d’abord, peux-tu dire si tu as toujours fait de la course à pied ? Quel a été ton parcours sportif jusqu’à aujourd’hui ?

 

Salut Mathieu, c’est avec plaisir que je me prête au jeu des questions-réponses pour « Run in Pyrénées » ! J’ai toujours aimé courir dès mon plus jeune âge. Je voulais faire comme mon père qui était un coureur de niveau national. Mais j’ai touché à plusieurs disciplines en commençant par du judo et de la natation. J’ai fait un peu d’athlétisme puis je suis parti vers le tennis et le football. Mais à 18 ans le « virus » est réapparu et j’ai décidé de véritablement me lancer dans la course à pied. C’était important de toucher à tout. Le fait de m’y être mis sur le tard tard m’a permis de conserver une certaine fraîcheur physique et mentale, et beaucoup de motivation.

 

– Peux-tu nous indiquer quels sont tes records sur 1500 m, 5000 m et 10 km ? Est-ce que l’on peut parler de haut niveau, et où ces performances te situent-elles au niveau français ? Lire la suite « Gaëtan Cals : encore un bout de piste à faire »