La Kiprun Cushion 500 Premium est un modèle de course sur route, conçue pour le confort (cushion = amorti) et les sorties en endurance. On sait que sur la marque running de Décathlon il y a toutes les gammes de chaussures, du premier prix basique jusqu’au très haut de gamme. A 90€, on est bien sûr plutôt bien placé dans ce secteur de manière générale, mais on s’attend tout de même à un produit qualitatif.
Mais, concrètement, ça vaut quoi ? La paire a été confiée à un coureur en prépa marathon (2h50) mais ce n’est pas ce produit qu’il utilise pour la compétition. On va regarder tout ça de plus près.
D’aspect, elles peuvent paraître massives. Le drop est de 8 mm (polyvalent) et stack est de 35 / 27 mm (haut). Ce n’est donc pas que visuel. Pourtant, le poids est assez bien contenu, à 272 gr. Bien contenu, pour ce type de produit. Désormais, les matières sont plus légères. Il y a quelques temps, une telle chaussure aurait pesé dans les 300 gr.
On voit que le maître mot est le confort, car les mousses de confort autour de la cheville sont bien présentes, avec une petite épaisseur. La languette, elle, est fine, thermo-formée. En général c’est pour améliorer le fit (épouse le coup de pied) et pour gagner quelques grammes.
Confort et solidité car le mesh semble avoir un tissage resserré, avec un effet visuel « molletonné ». Le bloc semelle est plutôt « imposant, et la semelle extérieure semble assez solide pour résister aux kilomètres. Note : léger effet « rocker » (avant-pied relevé) mais pas d’excès de matière (inutile) à l’arrière.
Premiers essais
Le confort à l’accueil du pied est indéniable. L’espace pour passer le pied est large, et même si le chaussant est plutôt resserré sur les flancs, les orteils peuvent bouger correctement. On se sent tenu, sécurisé. Le contact avec le produit est agréable, le travail sur le mesh est bien fini.
En spectateur occasionnel sur ce marathon de Valence, c’était l’occasion de se plonger dans un événement dont en entend parler de plus en plus. Qu’en était-il de ce grand rendez-vous annoncé ?
Aux quatre coins du parcours pour suivre les performances de l’élite mais aussi des chronos en dessous des 3h, j’ai pu goûter au marathon de Valence depuis le bord de la route, voyant passer l’élite, quelques légendes de notre sport, et les coureurs et coureuses que j’accueille régulièrement au micro de nos belles épreuves.
Le temps de voir un spectacle avec une quantité énorme de français et des performances de 1er choix !
VALENCIA…
Quand on accueille plus de 30 000 coureurs et le cortège de suiveurs et de spectateurs qui vont avec, forcément, il faut être organisé. Pour récupérer son dossard, rendez-vous à l’Expo Deporte et ses structures à la taille démesurée. Bâtiments immenses, structure transparente, escalators, halls aussi grands qu’un aéroport… Le point dossard, les photos devant les affiches, et le village partenaire où on remarque d’entrée les nouveaux modèles de running aux semelles perchées et molles au toucher. Des marques connues, des moins connues. Au moins, tout ça fait dégourdir les jambes après le transport. Un accès plutôt difficile avec la circulation et le monde présent.
La ville est grande, les immeubles sont hauts. Si on apprécie, on peut apprécier les structures modernes et anciennes qui se mélangent. De nombreuses allées ou parcs sont présents et c’est appréciable dans cette immensité. De nombreux commerces de tous genres, aussi. Comme dans les grandes cités, l’opulence n’est pas loin de côtoyer les logements sociaux, et la pauvreté… Et puis, pour contraster, cet ensemble magnifique de la cité des Arts et des Sciences, zone de départ et d’arrivée du marathon.
Ambiance !
Au petit matin (départ 8h15), on voit les bénévoles sécuriser les rues. Les ravitaillements s’organisent sur plusieurs centaines de mètres ! On voit beaucoup de jeunes, souvent de clubs sportifs, comme mains ouvrières.
Avant de voir passer les coureurs, les motards, sirènes hurlantes et les voitures annoncent l’approche du peloton. Direction de course et caméras sont là ! Vous avez sans doute suivi la course sur l’Equipe TV.
Très vite, les groupes musicaux sont « chauds » et mettent une énergie de dingue ! De nombreux points sonos et speakers sont placés sur le parcours.
J’avais peur de ne pouvoir aller d’un coin à un autre à cause de la sécurité ou des barrières : si on se déplace à pied et aux bons endroits, aucun soucis pour suivre les coureurs ! L’application de la course, et la carte du tracé pouvaient servir pour connaître les temps de passage et les rues empruntées.
Énormément de français présents, et certains coureurs plus encouragés que d’autres : les espagnols, bien sûr, les handisports, et la légende vivante : Kenenisa Bekele.
Nous sommes dans une période post covid où on libère ses envies, lance des projets, tente des choses. Plus d’enfermement, moins de contraintes. Alors pourquoi pas rêver grand et s’entraîner plus fort ? Surtout que l’on sait aujourd’hui, comparé aux croyances limitantes d’autrefois, qu’il ne faut pas seulement être « doué » pour réussir. On peut compenser en bonne partie par la quantité et la qualité du travail. Bien qu’il faille tout de même de bons gênes et des bases acquises dans la jeunesse.
Ainsi, de plus en plus de monde se prend au sérieux, s’entraîne fort, de façon plus professionnelle. Tout le monde a déjà entendu parler du principe de progressivité : il n’est pas là seulement pour indiquer de rester raisonnable. Il y a des explications très concrètes et scientifiques pour cela.
Le but de l’entraînement est de faire progresser et d’atteindre le niveau de performance souhaité. Pour réussir cela, il faut être efficace, c’est à dire avoir le bon dosage de tous les paramètres pour parvenir à ce but. En restant en bonne santé et sans se blesser, car une des conditions est d’être régulier à l’entraînement. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas doser, ou se reposer. Au contraire. Tout se mettra en place avec un équilibre entre les efforts qualitatifs, quantitatifs, et le repos.
Personne ne peut avoir la vérité pour chacun d’entre vous. Premièrement, ce qui est efficace pour l’un, ne produit pas le même effet pour l’autre. Deuxièmement, ce qui a marché à un moment donné, peut ne plus marcher à un autre moment. Troisièmement, selon l’expérience de l’entraîneur, son vécu, son feeling, ses connaissances, sa pédagogie, son observation, et ce que l’on sait d’un point de vue scientifique, cela produira avec vous plus ou moins de résultat.
Je vous délivre donc ces conseils avec mon vécu, tout en sachant que tout le monde ne sera peut-être pas d’accord et que les connaissances évoluent. Pour vous situer donc, j’ai 32/33 ans de course à pied, une formation de moniteur fédéral d’athlétisme, une licence Staps, et bien sûr des lectures et écoutes de podcasts, sans parler d’échanges avec les coaches et les anciens.
Le volume, oui ! Mais…
Autant le dire tout de suite : on ne peut pas espérer des miracles en faisant 2 sorties de 10 km par semaine. Toutefois, avant de penser volume, il faut penser régularité. Quand on cherche à stimuler une adaptation gestuelle ou physiologique dans l’organisme, il faut répéter l’action à intervalles régulier. Si on stimule trop légèrement ou trop fortement, et que l’action suivante est trop éloignée, on est revenu à notre niveau de départ. Choquer l’organisme, oui, mais encore faut-il le laisser récupérer, soit en ralentissant, soit en se reposant complètement.
Faire du volume permet à l’organisme de s’entraîner à répondre à un état de fatigue. A force, courir devient plus habituel, plus naturel. Votre structure musculo-squelettique se renforce. Cela permet aussi à la foulée de devenir naturellement efficace, avec une gestuelle maintes fois répétée. La pose d’appui se fait en conséquence de votre fatigue.
Faire seulement du volume n’aurait pas de sens au bout d’un moment. Même si la majorité du volume se fait en endurance fondamentale (footings, sorties longues, échauffement et récupération de séances), il vous faudra faire de l’intensité pour progresser, choquer l’organisme pour provoquer des adaptations. Le volume peut être augmenté en courant plus souvent, puis en augmentant le volume de chaque sortie.
Il permettra, en courant notamment plus souvent, de multiplier les séances et donc de les varier ! Exemple : si vous courez 3 fois / semaine, en général vous faites une séance de fractionné, un footing, et une sortie longue en variant les allures. Si vous courez 6 fois / semaine, vous pourrez introduire une 2è séance de fractionné, une sortie en nature, une séance de côte, du travail à allure spécifique, un autre footing, une sortie à vélo, etc etc ! Les possibilités sont infinies. Elles doivent bien sûr être dosées et pensées.
Le volume permet d’absorber la quantité de qualité. Autrement dit : si vous faites plus de volume, vous pourrez aussi faire plus de qualité. Avec le bon dosage, c’est comme cela que l’on progresse !
MAIS : vous l’avez vu en transparence, si vous courez trop, vous fatiguez. Si vous allez sur des séances en étant fatigué, vous faites des séances de mauvaises qualités. Sans pouvoir pousser dans les allures espérées. Trop de volume peut nuire à la qualité à cause d’un état de fatigue. L’augmentation de volume non progressive est une des premières sources de blessure. Si on est blessé, on ne court pas, si on ne court pas, on se dés-entraîne, on perd en régularité, notre adaptation ne se fait plus. Le volume doit pouvoir s’insérer dans vos limites quotidiennes, sans bouleverser l’équilibre social et familial. S’entraîner oui, s’entraîner trop, non. Le trop est constitué de ces limites sociales, familiales, physiques et psychologiques.
Ces deux événements, organisés par le Tarbes Pyrénées Athlétisme, sont devenus des rendez-vous phares de la course hors-stade dans la région, et au-delà. 500 coureurs classés à la Méridienne 2022, et 900 sur le semi-marathon (uniquement, mais plus de 1300 avec les autres épreuves). Ils ont été championnat Occitanie en 2021 (Méridienne) et en 2022 (Lourdes–Tarbes).
On peut dire que la Méridienne peut être une bonne préparation pour Lourdes-Tarbes, avec deux semaines entre les deux, c’est idéal ! Mais on peut prendre aussi les rendez-vous indépendamment. On sait tous que des objectifs chronos, ça se prépare sur le long terme. Et les deux parcours s’y prêtent !
Dans tous les cas, pour les avoir couru tous les deux et être présent au micro désormais : on les connaît par coeur ! N’hésitez pas à vous renseigner.
10 KM FFA LA MÉRIDIENNE À IBOS, CHAMPIONNAT OCCITANIE | DIMANCHE 7 NOVEMBRE
Pourquoi la « Méridienne » ? Parce que Ibos se situe sur le méridien de Greenwich ! C’est la ligne qui divise les hémisphères Est et Ouest et dont le point de longitude est 0. Autrement dit, c’est la référence sur laquelle se basent toutes les coordonnées.
Une course qui a 26 ans d’existence, et qui est la « classique » d’automne pour réaliser un chrono sur 10 km. Un véritable rendez-vous, avec de grands noms de l’athlétisme régional et même national qui ont inscrit leurs noms au palmarès. On peut citer chez les hommes Yacine Lehrari, Lotfi Brahmia, Saïd Jandari, Nicolas Capoferri, Kevin Lasserre (record en 30’12 pour Nicolas Fernandez en 2021). Chez les femmes : Irène Castets, Chantal Dallenbach (record en 33’39 pour la championne de cross, route, duathlon, trail), Isabelle Guillot (6 x championne du monde de course en montagne), Delphine Ader, Melody Julien, récente championne de France de semi-marathon, ou encore Laura Vignot (équipe de France de course en montagne 2022).
Une date idéale qui tombe après 2 ou 3 mois de préparation pour les plus assidus, et qui valide aussi les efforts faits à la rentrée en club ou associations. Une motivation, une évaluation, un défi !
Tant qu’Endurance 65 aura la foi, cette Nocturne du Béout marchera !
En tout cas, la volonté affichée sur ce 10è anniversaire n’a fait que renforcer le lien avec les coureurs et leur envie de poursuivre. Près de 500 coureurs sont venus se faire plaisir en vallée de Batsurguère.
A commencer par les enfants, avec 4 courses au coeur du village, faite par 18°C, à l’heure ou le soleil était à son top. Médailles, goûter et récompenses pour ces épreuves gratuites. Les grands cadets ont pu, eux, participer à la grande course de 19h, mais en bifurquant avant le sommet, par respect des règles sur les distances jeunes. Kylian Mangonaux a été le plus prompt !
prise de vie Pierre Pinot
Du costaud sur les duos !
Bien malin qui aurait pu donner les vainqueurs dans le top 6 garçons, et dans l’ordre ! C’était relevé, avec dans chaque duo des qualités différentes à faire valoir : « eux ils sont plus rapides, oui mais celui-là ça grimpe bien, eux ils ont l’expérience… ». Bref, la course n’a pas menti !