Records sur une Skyrhune 2021 de toute beauté !

Les retrouvailles étaient magnifiques ! Et les Golden Trail Series ont amplifié le spectacle en terme sportif. Du coup, la Skyrhune 2021 a été comme d’habitude une réussite, et si ça ne se savait pas encore, le monde du trail tout entier est désormais au courant : spectacle, niveau parcours, fête, c’est l’éclate totale !

La Tikki pour lancer les hostilités

En fait, réellement, c’est la randonnée qui démarre en premier en fin de matinée. Ils vont se percher du côté de Miramar, entre autre, pour encourager les coureurs.

Chez les jeunes, pas de détails ! Ça part à fond… vous connaissez la suite. Noé Rogier du Team Matryx ne fait pas de détails. Au dernier pointage, il est même en avance sur le temps de Sylvain Cachard (vainqueur 2019). Ce ne sera pas battu, mais il boucle tout de même le parcours en 47’28 ! Presque 4 min d’avance sur l’Esclops Edgar Dumas. Louis Fourgassié 3è. Chez les filles, Justine Lanne (3 fois vainqueur) est battue par la basque Lola Briol (2è en 2019). Celle-ci explose son temps de 2019 : 1h03’51 contre 1h11’17 !

Jan Margarit à la lutte, Nienke Brinkman sur une autre planète

Bien malin qui pouvait prédire le classement dans l’ordre, et même les deux premiers de chaque course. Même si la hollandaise Nienke Brinkman était la mieux classée (6è) dans le Golden Trail Series, et restait sur une victoire sur le Chiemgau Trail Run.

Lire la suite « Records sur une Skyrhune 2021 de toute beauté ! »

Nadège Servant : à bloc avec les Esclops !

Les Esclops d’Azun, c’est une famille qui porte fièrement ses couleurs sur de très grands événements sur le territoire. Si de nombreux coureurs d’excellent niveau revêtissent le maillot vert, ce n’est pas pour rien.

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est img_20200517_105627_21-copie.jpg

L’état d’esprit, l’émulation, la passion, voici quelques unes des raisons pour laquelle Nadège SERVANT a rejoint le club il y a un peu plus d’un an. Ces dernières saisons, la traileuse d’origine ariégeoise a performé jusqu’à faire partie des meilleurs françaises en course en montagne et trail court, jusqu’au format marathon. En témoignent sa 6è place aux derniers France de montagne, sa 5è place sur le Trail Ubaye Salomon, sa 3è place sur la Skyrhune 2019 ou encore la 7è aux France de trail court…

Zoom sur cette athlète souriante et performante, qui nous en dit plus sur son parcours, ses performances et son évolution au sein des Esclops.

Bonjour Nadège ! Début octobre, tu es allée avec les Esclops dans le Dévoluy pour les France de Montagne. L’équipe féminine ramène l’argent, toi aussi en M0, et une 6è place au général. On imagine quel week-end ça a du être pour toi et les filles ! Tu peux nous raconter ?

Un week-end « plaisir » qui a permis de se retrouver pour une compétition (et puis laquelle, enfin un championnat maintenu, merci à l’organisation !) où le club et les coureurs (coureuses) avaient un objectif commun. Objectif qui nous a permis de passer cette période de confinement loin des uns et des autres, où aller s’entraîner n’était pas si simple !

Nous étions logés non loin de la station de Superdévoluy, ce qui nous a permis de jongler avec la météo. Lors de la reconnaissance du samedi, nous avons pu profiter d’une éclaircie pour prendre des informations et emmagasiner de l’énergie en courant dans la neige, de voir des superbes paysages, de partager des moments ensemble à rigoler (j’adore ça) : du plaisir ! Envie de courir le lendemain ! Plus de questions dans la tête, de doute, de peur… Puis s’ensuit, un repas ensemble sur la station et un après-midi « relax » à discuter ensemble, marcher dans le petit village, lire, s’étirer…

Le jour de la course…une question cruciale se pose chez les « Esclops Girls » : short ou pas short ?? Il fait frais (de la gelée est présente), soleil pour l’instant (des nuages arrivent). Cette question nous a hanté jusqu’à 15 minutes avant le départ pour quelques-unes d’entre nous. Je décide de mettre le short (le corps se réchauffe et je commence à me connaître), quelques filles font du coup le même choix, nous mettons de l’huile sur nos jambes (mon petit rituel) et c’est parti pour le départ après quelques dernières accélérations.

Lire la suite « Nadège Servant : à bloc avec les Esclops ! »

Une SkyRhune 2019 particulière

La SkyRhune 2019 a été belle, intense, toujours aussi folle, sinon plus.

Deux jours avant, pourtant, un drame s’est produit. Un bénévole investi est mort d’une crise cardiaque en balisant le parcours. Les copains autour n’ont rien pu faire. Choqués, il a d’abord fallu retrouvé ses esprits et statuer sur la suite. SkyRhune, pas SkyRhune ? Le meilleur moyen de surpasser cet événement était de la maintenir, et de faire qu’elle soit plus belle, pour Jacques. Il avait 68 ans… Paix à lui et pensées pour sa famille.

On sentait bien sûr l’émotion pour le briefing d’avant course, mais la Lemur Team s’est serrée les coudes et s’est concentrée sur la course. Blandine Lhirondel, Thibaut Baronian, Davide Magnini, Amandine Ferrato… Quel plateau de folie encore ! On sent qu’on va se régaler.

20190920_200414

Pour commencer la matinée : Coupe du Monde de rugby sur grand écran ! France – Argentine. D’un souffle, on s’en sort, et on peut se préparer pour la course l’esprit un peu plus léger. Les bénévoles s’affairent, Gillen et l’équipe technique sont prêts. Je les rejoint pour m’occuper du live : animer la page Facebook de la SkyRhune, gérer les vidéos, images, commentaires de 13h à 19h. Les gars qui sont sur le terrain, comme Yann ou Sam, envoient leurs vidéos. Mes remerciements à « Niko », chef d’orchestre, pour m’avoir confié ces responsabilités !


D’abord, les jeunes !

Place à la course ! Et tout d’abord, place aux jeunes de la Ttiki. 10 km / 600 m+ à envoyer du bois comme on dit ! Sylvain Cachard l’emporte en 46’26 ! L’international français n’a pas chômé, car derrière Lire la suite « Une SkyRhune 2019 particulière »

Germain Grangier : en vrai, en décalé, et avec de nouveaux projets !

Germain Grangier, vous le connaissez via son humour, son sourire malicieux, ses morceaux en musique… Si vous le rencontrez, vous verrez que c’est tout naturel. Un garçon vrai.

L’athlète est aussi et avant tout très performant, un des meilleurs français en trail dans sa discipline : 3è de l’OCC 2015, 4è des France de Trail en 2016, 1er de la 6000D en 2017, 1er de la Maxi Race, de l’Ultra Madeire 85 km et 5è de la CCC 2018. Avec Katie Schide, qui partage sa vie, ils ont gagné la Pierra Menta été et la Transrockies Run. Katie, elle-même une des meilleures féminines sur le circuit, était 6è des Templiers en 2016, et a été depuis 1ère de la Maxi Race, de l’Ultra Madeire 85 km et 2è de la CCC, entre autre.

La performance d’abord, s’entraîner tout en cherchant toujours comment être le plus efficace. Puis la vie autour, l’humour, le partage, et des projets à venir comme le ONE&1  que nous allons évoquer.

 

Petite présentation de Germain :

« J’habite les Alpes maritimes et le Mercantour où je skie, roule, court, crapahute au jour le jour ! J’ai donc commencé par le ski et les sports de montagne pour migrer sur du VTT et du vélo de route (DN1). C’est à la suite d’une blessure que je délaisse le vélo qui ne matchait également plus trop avec mes envies du moment. Retour en Isère pour continuer mes études. C’est donc après une licence physique à Nice que je me lance dans un cursus d’ingénieur en géologie à Grenoble afin de clore cette formation scientifique. Je me remets à l’escalade puis surtout au trail pendant l’obtention de mon diplôme. C’est l’occasion d’allier l’utile à l’agréable car j’étudie les terrains sur lesquels je cours, autant en hiver qu’en été. Cette quête du sportif conscient de son corps et des éléments qui l’entourent me passionne. Je pratique le trail comme également un moyen d’observer la nature et d’essayer l’appréhender »

 

35757872_10157013643579316_8614410206165598208_n

 

Germain, puis Katie par un pyrénéen, son ami Julien Jorro :

Alors je vais être honnête mais à l’instant où j’écris ces quelques mots, je viens de lire ce qu’a dit Germain à mon sujet. Donc je ne peux qu’écrire des choses gentilles. 

Germain, c’est le gars que tu rencontres à l’improviste, et qu’au final ça devient ton ami. Ma relation avec Germain c’est l’amitié. C’est la simplicité. En fait, on ne se voit pas beaucoup dans l’année malheureusement. Mais à chaque fois c’est direct les gros délires. On n’a pas besoin de se concerter longtemps. Ça peut partir en vrille de suite. On a le même humour débile. Nous partageons un truc hyper rare aussi c’est l’amour de la musique et ça c’est aussi kiffant que d’aller crapahuter ensemble.

J’étais musicien avant plus qu’être sportif. Après je suis devenu l’inverse. Aujourd’hui avec lui, nous sommes les deux. Et ça nous va bien. On aime être sérieux sans se prendre au sérieux. Et on aime en faire des vidéos pour partager avec les autres ces moments complètement fous. Pour ce qui est des combinaisons, ça c’est le délire ultime. Et je ne peux faire tout ça qu’avec lui. Sport, nutrition, musique, délires…

Aujourd’hui, Germain a passé un cran dans son niveau sportif et je suis très fier de lui et de ses résultats. C’est vraiment un grand coureur.

Pour ce qui est de Katie, c’est simple : je peux pas l’encadrer. Elle m’a volé Germain… non évidemment je déconne ! Il m’en a parlé à peine leur rencontre effectuée. Il avait les yeux qui brillaient quand il parlait d’elle.
Je l’ai rencontrée quelques mois après. La barrière de la langue fait qu’au début le contact était plus difficile pour lui expliquer nos délires. Mais elle m’a fait progresser en anglais. Et c’est une personne que j’apprécie énormément. J’adore quand elle dit « sac a dos » avec l’accent du Maine.
C’est la meuf hyper chiante, il faut dire : une beauté naturelle car elle n’a pas besoin de mettre d’artifices. (A l’image de Flo mon épouse). Elle est très intelligente (à l’image de Flo mon épouse 😉 ), mais le plus rageant c’est qu’elle court de mieux en mieux (à l’image de Flo… ah ben non).
Et ma hantise maintenant c’est qu’elle me double. Je sais que ça va arriver. Sa course à la CCC a été énorme. J’ai été très fier d’elle. Je l’estime beaucoup Katie. J’avais apprécié cet été ne partir qu’avec elle pour aller courir. Je n’avais pas de traductrice et j’ai du me débrouiller seul pour papoter. Et j’ai appris un peu plus à la connaître.

Voilà, mon seul souhait avec Germain et Katie, c’est qu’on se voit d’avantage les mois qui suivent pour passer du bon temps et délirer (et qu’ils déménagent ENFIN dans nos belles Pyrénées !).

 

– Germain : tu as fait une belle année, avec de belles victoires et des duos avec Katie. Quel bilan fais-tu sur 2018 ?

En effet, qui dit bilan, dit synthèse synthétique en 3 parties. Pour commencer, Lire la suite « Germain Grangier : en vrai, en décalé, et avec de nouveaux projets ! »

Une SkyRhune 2018 enflammée !

L’été a joué les prolongations le 22 septembre dernier lors de la 5è SkyRhune. Le soleil a chauffé plein fer sur la tête des coureurs dans une ambiance par nature déjà bouillonnante, et les « têtes brûlées » l’ont payé au prix fort !

Petit tour sur la Rhune en matinée : le décor montagneux avec l’océan en fond fera sans aucun doute son effet, le cadre est splendide ! Mais il se mérite… Et il fait déjà chaud. Les coureurs vont en baver, c’est certain.

 

20180922_111107 - Copie

 

A 13h30, les jeunes s’élancent au sprint, pour une épreuve de 10 km / 600 m+ qui va durer environ 50 min – 1h. Dans ce peloton des 15-20 ans, des habitués à la compétition pour la plupart, dont certains avec des sélections au compteur et des références solides. Par exemple, le vainqueur François Joseph Bové (19 ans) qui a terminé 36è des mondiaux de course en montagne à Canillo (Andorre) et qui vaut 14’55 au 5000m. Il l’a emporté en 51’13 ! Mélissa Hourdebaigts, la landaise, fait de même chez les filles en 1h06’49.

 

P1080891 - Copie (1024x933) - Copie.jpg

 

Place aux bolides avec une start-list de folie, peuplée et dense comme jamais. Le peloton a Lire la suite « Une SkyRhune 2018 enflammée ! »