Côte à côte avec Amandine Ferrato, trail & coaching de vie

Voilà un portrait que nous voulions faire depuis quelques temps avec Amandine. Hyper dynamique et avec un emploi du temps bien fourni, cette traileuse de haut niveau a un parcours et une personnalité « atypiques ». Souhaitant partager son savoir faire et son vécu, elle prend en 2019 un tournant dans sa carrière sportive et professionnelle. Jusqu’à il y a un mois où elle se lance complètement dans une activité entrepreneuriale, qui pourrait grandement intéresser les traileurs et les personnes atypiques que vous êtes peut-être, comme elle. Tout en ne renonçant pas à son entraînement et aux compétitions de trail depuis la Drôme, près de Montélimar, où elle vit.

> Côte à côte Coaching avec Amandine
Amandine, on se connaît, mais peux-tu faire un tour d’horizon pour te présenter aux lecteurs qui te découvrent ?

Bonjour à tous, et bien je m’appelle Amandine Ferrato, 41 ans, j’habite près de Montélimar dans la Drôme provençale, je suis aujourd’hui coach trail (hors plan d’entraînement) et coach de vie. A côté de ça en palmarès sportif, j’ai été deux ans en équipe de France en 2017 et 2018, j’ai refusé une 3è sélection pour aller faire les Golden Trail World Series en 2019. En 2017 j’ai été vice championne du monde de trail et championne du monde par équipes, en 2018 j’ai été championne du monde de trail par équipe, et en 2019 j’ai fait top 10 du Golden Trail World Series. Comme autre bons résultats, j’ai fait 2è sur le Marathon du Mont Blanc (2016), 3è à Zegama (qui faisait partie du GTWS), et puis… une 3è place sur l’OCC après un joli combat contre Emelie Forsberg (sourires) ou Elie Gordon nous chipe la première place ! (rires)

Wikipédia

On sent les regrets encore… (rires)

Non pas du tout ! Pour moi le trail c’est un jeu, et pour moi l’idée c’est de mettre du jeu et du plaisir dans cette pratique, et évincer une forme de stress et de pression comme beaucoup s’en mettent régulièrement.

Ah tiens une course qui était assez révélatrice pour moi c’était Sierre-Zinal (3è en 2017), parce que là du coup tu viens chercher une place et un chrono, et j’avais fait un super bon chrono (3h09) ce qui me plaçait 3è française sur Zinal.

Aujourd’hui tu n’as pas arrêté, tu cours encore en compétition

Je continue d’être au contact du terrain, par contre, avec mon activité d’entrepreneur ça prend pas mal de temps, et j’ai envie de transmettre toute mon expérience et mon expertise que j’ai acquises pendant mes années de haut niveau, donc je suis moins sur le terrain. Par contre je fais encore des courses : j’ai gagné le challenge des trails de Provence cette année, donc je suis plutôt sur des formats de 25/30 bornes avec pas mal de dénivelé, et à côté je fais pas mal de VTT aussi.

Je ne suis pas sortie du milieu, mais par contre je répartie mieux mon énergie, je suis moins sur une partie élite… Puis ça me permet aussi de voir l’envers du décor, et d’être peut-être plus accessible. J’ai toujours été accessible, mais parfois certaines personnes n’osent pas t’aborder, et moi j’aime bien le contact, j’aime bien l’humain, être au contact des traileurs (ce n’est pas péjoratif) « populaires ». Parce que quand t’es en élite, tu es dans une autre sphère, une autre façon de pratiquer qui peut avoir tendance à t’éloigner de la réalité de tout un chacun.

« le haut niveau m’attire, j’ai encore envie d’y retourner, par contre je suis bien lucide sur le fait qu’avec mon entreprise ça me prend beaucoup d’énergie »
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Pyrénées Personal Training : ITW du coach Paul Boussemart en temps de crise

On ne peut pas dire que le période soit facile pour le sport : contraintes spatiales, horaires, salles fermées, suivi à distance, pas de compétitions, démotivation… Alors, comme tout le monde, il faut savoir s’adapter. Depuis mars 2020, le coach de Pyrénées Personal Training, Paul Boussemart, a usé de toutes les possibilité pour assurer son travail du coach le mieux possible.

Photos de l’article : Florian Galindo

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, on vous l’avait présenté (ICI), et on avait sollicité les avis de trois athlètes (ICI). Cette fois-ci, on a été voir comment ça se passait pour lui, son travail et ses athlètes. L’actualité n’est pas très réjouissante pour l’heure, et pourtant, l’activité se poursuit plus que jamais !


Paul, tu es coach, mais aussi compétiteur dès que en as l’occasion : comment tu vis ça en ce moment ?

Salut Run In Pyrénées, content de vous retrouver pour une nouvelle saison (une vraie bonne saison, pour bientôt souhaitons-le). En ce qui me concerne, j’avais une belle liste de challenges en off au programme, et c’est ce qui m’a permis de tenir pour 2020 et ce début de 2021. J’ai aussi été plutôt chanceux car j’ai pu accrocher quelques dossards 100% plaisir en fin d’été/début d’automne dernier, entre deux vagues de virus. Maintenant comme nombre d’entre nous, je dois faire preuve d’un peu de patience pour 2021. Ça frémit, et je teste des nouveautés à l’entraînement, méthodes, matériel etc…

Justement, le coaching, comment ça se passe en ce moment avec la situation sanitaire ? Dans quelles conditions se passent tes séances d’entraînement et de suivi ?

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Quand et comment s’entraîner selon le moment de la journée et la période de l’année

Comme la plupart des coureurs, on s’entraîne… quand on peut ! Travail, famille… L’impondérable restera les horaires de travail. Les plus motivés / organisés ne verront pas de barrière dans l’univers familial, mais si celui-ci est dédié à sa cause, c’est tout de même plus simple.

Bref, quand vous avez le temps de vous entraîner, il y a des moments propices pour effectuer certaines séances.

 

Les sorties courtes et le fractionné pour le soir, l’endurance pour le matin

Si vous aviez entendu l’inverse, c’est faux. Le corps est plus apte à produire un effort intense en fin de journée. D’une part, d’expérience, vous pouvez sentir que le corps est plus chaud et plus en éveil à 17h qu’à 9h. Les performances réalisées pendant les séances en témoignent : elles sont plus élevées le soir. Pourquoi ? Parce que le corps suit des cycles sur l’alternance jour/nuit. La température du corps, les hormones et la fréquence cardiaque (+ 10 puls en fin de journée) favorisent les séances du soir.

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Ceci vaut pour les séances courtes type fractionné. Le matin, l’organisme est encore en phase d’éveil. Il faut du temps pour se mettre en route car le sang n’a pas encore irrigué tous nos muscles et tendons, ils ne peuvent donc pas produire des contractions rapides. La température tarde à monter et ne favorise pas encore au mieux l’effort soutenu. L’endurance, à faible intensité donc, ne va pas mettre à mal le corps. De plus, le Lire la suite « Quand et comment s’entraîner selon le moment de la journée et la période de l’année »

Prêt pour 2018 sur Run in Pyrénées ?

Il y a peu, fin 2017, on « fêtait » les un an de Run in Pyrénées. 2018 sera donc la 2è année complète avec vous ici et sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram).

Je vous rassure, tout n’est pas sorti de terre d’un coup d’un seul ! Pour ma part, je suis depuis le plus jeune âge dans le milieu et depuis plusieurs années dans la rédaction, les reportages, et tout ce que vous retrouvez sur Run in Pyrénées ! En savoir plus

 

Alors, pour 2018 ?

Pour 2018, on continuera à se voir sur le terrain ! Tout n’est pas certain à 100%, d’autres sont en discussion et des rendez-vous déjà prévu.

 

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JE VOUS TENDRAI PEUT-ÊTRE LE MICRO au départ ou à l’arrivée d’une course. Retour sur ce beau trail et sur cette belle course au Trail du Cagire (10 juin à Aspet, 31), où les Galopins vous réserveront toujours un bel accueil. Une nouvelle course a fait appel à moi en Ariège : samedi 7 juillet, rendez-vous au trail du Picou !
En août, rendez-vous normalement au Marathon du Montcalm (16 au 18 août) en compagnie de Robert Vicente notamment. L’organisateur Gilles Denjean vous réserve un sacré événement dont Lire la suite « Prêt pour 2018 sur Run in Pyrénées ? »

Réunion-conférence sur la blessure chez le coureur : une belle participation !

Hier soir, jeudi 29 juin, une réunion-conférence s’est tenue au Casino de Bagnères de Bigorre (65) concernant la blessure chez le coureur à pied.

Trois spécialistes étaient réunis : Marc Jouanolou (kiné-ostéo et coach), Rémi Drouilhet (préparation physique), Salomé Caillau (diététicienne-nutritionniste). Julien Jorro (Team Garmin) est venu faire part de son expérience de coureur trail (et route).

 

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Une soirée qui a connu un beau succès en terme de chiffre, puisqu’il y avait environ 75 personnes présentes !
Sur ce point, nous remercions, les intervenants et moi, toutes les personnes qui ont pu être là hier. Parmi vous, des débutants, des habitués, des compétiteurs, des dirigeants, des jeunes kinés, des futurs professeurs de sport… bref, tout le public que l’on retrouve sur le terrain ensuite. La course à pied est une activité passionnante et intéressante, hier nous avons vu que l’on pouvait bouger et partager nos expériences.

Sur la tenue générale de la soirée, je remercie Frédéric Deschamp, directeur du Casino et coureur passionné, qui a rendu les choses possibles en disposant d’une belle salle, préparée avec les chaises et les micros, ainsi qu’un apéritif offert.

Nous avons voulu un sujet ouvert et sous forme de questions-dialogues avec les intervenants pour rendre l’échange plus vivant, accessible et moins théorique. Nous espérons sur ce point avoir répondu à vos attentes, en 2h10 de temps, et Lire la suite « Réunion-conférence sur la blessure chez le coureur : une belle participation ! »