Avis de lecture : Athlète Master – S’entraîner et performer à 40 ans, 50 ans et plus – Romuald Lepers

Je remercie Outdoor Editions et Frédéric Bousseau qui m’ont permis de faire cette lecture pour pouvoir vous présenter ce livre et donner mon ressenti.

DISPONIBLE ICI !

Outdoor Editions, c’est Trails Endurance Mag, ce sont les premiers livre de Kilian Jornet, ou encore celui de Dawa Sherpa, des lectures que j’ai faite avec plaisir.

Cette dernière oeuvre sur l’entraînement de l’athlète Master m’intéressait beaucoup, comme je pense elle intéresse beaucoup de monde. Pourquoi ? D’abord parce que les masters sont les plus nombreux sur les courses. Savoir comment s’entraîner à cet âge où l’on décline physiquement et physiologiquement paraît encore plus important que pendant nos meilleures années. On imagine qu’il faut faire encore plus attention, qu’il faut avoir une force intérieure pour continuer à s’entraîner.

Les masters, on les admire, mais on ne sait pas forcément comment ils fonctionnent, ou comment il faudrait qu’ils fonctionnent. J’attendais donc une bonne mise au point là dessus, avec les savoirs à jour. Eux-mêmes sont sans doute intéressés par ces connaissances, car même si un bon nombre s’entraîne au feeling, ils sont de plus en plus compétitifs et désireux de pousser les choses jusqu’au bout.

Description, mise en page, clarté

Le format est de 24 cm / 16,5 cm, ce qui le rend facile à emporter. Il reste fin, même s’il y a 165 pages tout de même. La couverture et les pages sont souples, et se manipule sans contraintes.

Le sommaire indique une division en 6 chapitres :

Introduction 

1 : L’athlète master : un exemple du bien vieillir

2 : Les athlètes masters repoussent les limites de la performance

3 : L’entraînement de l’athlète master

4 : La nutrition de l’athlète master

5 : La psychologie de l’athlète master

6 : L’athlète master féminine

Entre ces chapitres, quelques témoignages d’athlètes masters de haut niveau, avec les mêmes questions, qu’ils soient coureurs, nageurs, cyclistes ou triathlètes.

Également, une page « ce qu’il faut retenir » en fin de chapitres.

La lecture est donc assez claire et bien découpée : il y a peu d’énormes « pavés ». Le texte est compartimenté par des sous-titres, schémas, photos, ce qui fait du bien pour se poser et permettre d’enregistrer l’information ou de stopper la lecture.

L’auteur : Romulad Lepers

Romuald LEPERS est professeur de physiologie à l’Université de Bourgogne (Dijon). Ses travaux de recherche concernent les adaptations nerveuses et musculaires à l’exercice. Il est l’auteur de plus de 200 articles scientifiques dont une quarantaine sur les athlètes masters. Il pratique depuis 30 ans le triathlon avec plus de 300 épreuves à son actif. Il a participé 4 fois à l’Ironman d’Hawaii, 4 fois à l’Embrunman (7ème en 2004), 9 fois à l’Inferno triathlon en Suisse et a terminé 2ème du Norseman en 2007. Il écrit régulièrement des articles pour les magazines TRIMAG et VO2 RUN.

RÉSUMÉ, Avis de lecture

L’auteur pose tout d’abord quelques constats chiffrés sur le déclin des capacités physiques et physiologiques avec l’âge, notamment les capacités aérobie. Tel pourcentage de baisse, sur telle durée. Avec l’explication du pourquoi. Il semble y avoir deux paliers principaux, à l’âge de 40 ans où on peut constater le début de moindres performances, et à l’âge de 80 ans, où c’est plus marqué. Entre, c’est plutôt régulier, et c’est bien sûr retardé par la pratique régulière. Outre un déclin physique retardé, il n’oublie pas d’aborder de lier la pratique sportive et l’aspect cognitif.

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Pyrénées Personal Training : ITW du coach Paul Boussemart en temps de crise

On ne peut pas dire que le période soit facile pour le sport : contraintes spatiales, horaires, salles fermées, suivi à distance, pas de compétitions, démotivation… Alors, comme tout le monde, il faut savoir s’adapter. Depuis mars 2020, le coach de Pyrénées Personal Training, Paul Boussemart, a usé de toutes les possibilité pour assurer son travail du coach le mieux possible.

Photos de l’article : Florian Galindo

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, on vous l’avait présenté (ICI), et on avait sollicité les avis de trois athlètes (ICI). Cette fois-ci, on a été voir comment ça se passait pour lui, son travail et ses athlètes. L’actualité n’est pas très réjouissante pour l’heure, et pourtant, l’activité se poursuit plus que jamais !


Paul, tu es coach, mais aussi compétiteur dès que en as l’occasion : comment tu vis ça en ce moment ?

Salut Run In Pyrénées, content de vous retrouver pour une nouvelle saison (une vraie bonne saison, pour bientôt souhaitons-le). En ce qui me concerne, j’avais une belle liste de challenges en off au programme, et c’est ce qui m’a permis de tenir pour 2020 et ce début de 2021. J’ai aussi été plutôt chanceux car j’ai pu accrocher quelques dossards 100% plaisir en fin d’été/début d’automne dernier, entre deux vagues de virus. Maintenant comme nombre d’entre nous, je dois faire preuve d’un peu de patience pour 2021. Ça frémit, et je teste des nouveautés à l’entraînement, méthodes, matériel etc…

Justement, le coaching, comment ça se passe en ce moment avec la situation sanitaire ? Dans quelles conditions se passent tes séances d’entraînement et de suivi ?

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Fractionner sur piste : un travail de qualité

Pour commencer, la piste ne concerne pas que les pistards ! Et on a déjà évoqué les atouts d’un changement de lieu, d’entraînements et de surfaces. Varier : vous avez tout à y gagner !

Côté pratique : tout le monde n’a pas accès tout près de la maison à une belle piste en tartan. Quand c’est possible, il faut pouvoir le faire, quitte à programmer autre chose avec le fait de rejoindre une ville où elle se trouve. Certaines pistes en cendrée sont bien entretenues, d’autres non. Il faut bien sûr considérer qu’à l’appui il y ait un léger dérapage, et donc adapter le chrono sur les séances. Quelques fois, c’est une histoire de 2s par 400 m, jusqu’à 5s par 1000 m. D’autres fois, si vous disposez d’une route ou bande bitumée bien plate et marquée au sol, ça peut faire l’affaire (même si la surface n’est pas la même, et que les virages ne vous donneront pas la même impression). Bref ! On va considérer que vous vivez dans un monde idéal.

Fractionner sur la piste, c’est effectuer un travail de qualité, et ce à plusieurs niveaux. Les séances ne sont pas à réserver aux coureurs de 1500 m ou à ceux qui préparent du 10 bornes. Les traileurs, les marathoniens ou les triathlètes y trouveront aussi de nombreuses façons d’effectuer des séances utiles ET efficaces. Voyons ça de plus près !

Apprentissage des allures

La piste comporte de nombreux marquages, qui servent aux départs des courses, au placement des haies et des barrières, aux zones de transmission des relais. Mais vous avez surtout besoin de savoir qu’elle fait 400 m, et que des lignes continues blanches sont aux 100 m, 200 m, 300 m et donc l’arrivée. A partir de ces 4 points tous les 100 m, vous allez pouvoir contrôler avec votre montre les allures, les temps de passage d’une séance, la valeur de la vitesse (en km/h) qui correspond au temps de passage à chaque section.

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Quand et comment s’entraîner selon le moment de la journée et la période de l’année

Comme la plupart des coureurs, on s’entraîne… quand on peut ! Travail, famille… L’impondérable restera les horaires de travail. Les plus motivés / organisés ne verront pas de barrière dans l’univers familial, mais si celui-ci est dédié à sa cause, c’est tout de même plus simple.

Bref, quand vous avez le temps de vous entraîner, il y a des moments propices pour effectuer certaines séances.

 

Les sorties courtes et le fractionné pour le soir, l’endurance pour le matin

Si vous aviez entendu l’inverse, c’est faux. Le corps est plus apte à produire un effort intense en fin de journée. D’une part, d’expérience, vous pouvez sentir que le corps est plus chaud et plus en éveil à 17h qu’à 9h. Les performances réalisées pendant les séances en témoignent : elles sont plus élevées le soir. Pourquoi ? Parce que le corps suit des cycles sur l’alternance jour/nuit. La température du corps, les hormones et la fréquence cardiaque (+ 10 puls en fin de journée) favorisent les séances du soir.

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Ceci vaut pour les séances courtes type fractionné. Le matin, l’organisme est encore en phase d’éveil. Il faut du temps pour se mettre en route car le sang n’a pas encore irrigué tous nos muscles et tendons, ils ne peuvent donc pas produire des contractions rapides. La température tarde à monter et ne favorise pas encore au mieux l’effort soutenu. L’endurance, à faible intensité donc, ne va pas mettre à mal le corps. De plus, le Lire la suite « Quand et comment s’entraîner selon le moment de la journée et la période de l’année »

Repousser ses limites : Jean-Christophe Holzerny et Jocelyne Pauly témoignent

Jeudi 14 février au Lycée Théophile Gautier à Tarbes, le triathlète Jean-Christophe Holzerny et la traileuse Jocelyne Pauly ont tenu une conférence avec pour thème « repousser ses limites ». Ces deux athlètes d’endurance, professeurs de philosophie (Holzerny) et d’éducation physique (Pauly), étaient parfaitement à-même de témoigner de leur expérience devant des élèves du lycée et des personnes présentes, qui n’ont pas manqué de leur poser des questions.

Cette conférence s’est tenue dans le cadre de Génération 2024 (JO de Paris) et du Lycée ouvert à la cité.

Jean-Christophe Holzerny (JCH) a eu un passé de haut niveau en natation avant de courir et se mettre au triathlon. Il s’est qualifié à l’Iron Man d’Hawaï (13 octobre 2018) et y a établi son record en 9h24 (40-45 ans).

Jocelyne Pauly (JP) était handballeuse avant de fonder une famille puis se mettre à courir il y a 12 ans. Passée par la route, elle s’est ensuite mise au trail où elle a réalisé ses plus belles performances en terminant 3è de l’UTMB puis de remporter le Grand Raid de la Réunion.

 

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JCH a souligné d’ailleurs qu’on ne repoussait pas ses limites (mentales, physiques voir éthiques) mais Lire la suite « Repousser ses limites : Jean-Christophe Holzerny et Jocelyne Pauly témoignent »